Selon les indications fournies par le CNIS (Centre national de l'informatique et des statistiques) et reprises par TSA, les exportations algériennes ont baissé de 42 % au premier trimestre, par rapport à la même période de 2008.
On lie, bien sûr, cette chute à celle du baril de pétrole, qui de 110 $ en 2008 est tombé à 52 $ à fin mars dernier.
Le plus significatif des exportations algériennes est celui de la part prise par le pétrole, toujours à hauteur de 97 %. De plus, même les exportations hors hydrocarbures ont été réduites en valeur de 44 %.
En parallèle, les importations se sont accrues de plus de 10 % durant le trimestre considéré. Du coup, le solde positif de la balance des paiements est tombé de 10 milliards de dollars en 2008 à 1,32 milliard à fin mars dernier.
Les achats cash prédominent toujours avec un taux de 81,36 %, atteignant une valeur de 7,66 milliards de dollars. La France en est bénéficiaire à hauteur de 1,64 milliard $, l'Italie 1,9, la Chine 846 millions, l'Espagne 800 millions, l'Allemagne 546 millions. Les ventes, en revanche, ont rapporté d'Italie 2,25 milliards $, des USA 1,96 milliard, d'Espagne 1,74 milliard, de France 1,27 milliard et de Turquie 748 millions.
Au train où vont les choses, il est fort à craindre que des mesures drastiques viennent, dès les prochaines semaines, limiter l'importation des produits les plus essentiels à la consommation des ménages. De plus, les chantiers de grands travaux lancés, depuis de longues années déjà pour certains, devront nécessairement être suspendus voire carrément abandonnés.