Le recteur de la Mosquée de Paris sort des rangs

Selon tsa.com, Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris, a tenu des propos au magazine israélien "SVP Israël", spécialisé dans la promotion du tourisme, qui, à tout le moins, défraient la chronique, à un moment où la communauté internationale se rassemble pour dénoncer les crimes de Tel Aviv à Ghaza.

Ce haut personnage de l'islam en France, d'origine algérienne, estime rien moins que « Concernant les derniers événements à Gaza, je crois personnellement que lorsque des organisations comme le Hamas bombardent pendant des années le territoire d'Israël, elles suscitent forcément des réactions d'Israël et exposent les populations palestiniennes à des représailles. Ce qui est irresponsable et dangereux ».

Poussant le bouchon plus loin, il poursuit : « J'ai grandi en Algérie. Je me rappelle que nous disions alors - lorsque des juifs s'installaient dans un village - que la richesse venait avec eux et que s'ils partaient, la misère revenait. Il faut savoir que l'antisémitisme n'est pas une invention arabe mais typiquement européenne. Car être antisémite pour un arabe n'a aucun sens, car ce serait pour un sémite être contre soi-même. Juifs et arabes sont donc amenés, par la nature des choses, à se tenir la main. »

Cultivant par ailleurs une haute estime pour Israël, le recteur n'éprouve aucune gêne à le reconnaître publiquement : « Concernant Israël, je le voie et l'admire comme un pays en pleine expansion et qui a d'énormes ­possibilités grâce à l'intelligence de sa population, surtout quand on voit comment le pays a mis en valeur ses terres, en comparaison aux terres de ses pays voisins... Israël est l'expression même de l'homme livré à la nature. D'où l'importance à mes yeux, de la connaissance et de l'intelligence humaine. »

Une levée de boucliers se met d'ores et déjà en place pour fustiger et demander le rappel de ce haut représentant algérien en France, qui a balayé en deux mots tout le capital de sympathie constitué par son pays auprès du peuple palestinien.

Sommé sans doute de faire machine arrière, le recteur de la Mosquée de Paris se déclare, dans un communiqué rendu public, qu'il défend la cause palestinienne et considère, sans les démentir, les propos rapportés par le magazine israélien comme sortis de leur contexte.

L'Algérie de Bouteflika qui a offert 200 millions de dollars pour la reconstruction de Ghaza ne pouvait pas laisser passer une telle bévue qui porte gravement atteinte à son image. Pour elle, Boubakeur est à Paris pour jouer au prosélyte et non pour faire de la politique. La politique n'est pas de son ressort.

Aussi, il est fort à parier que ses jours à la Mosquée de Paris sont désormais comptés. Et d'ailleurs il doit s'être ankylosé au terme de 20 ou 30 années qu'il est en fonction à la tête de cet établissement religieux.

Sommé sans doute de faire machine arrière, le recteur de la Mosquée de Paris se déclare, dans un communiqué rendu public, qu'il défend la cause palestinienne et considère, sans les démentir, les propos rapportés par le magazine israélien comme sortis de leur contexte.

L'Algérie de Bouteflika qui a offert 200 millions de dollars pour la reconstruction de Ghaza ne pouvait pas laisser passer une telle bévue qui porte gravement atteinte à son image. Pour elle, Boubakeur est à Paris pour jouer au prosélyte et non pour faire de la politique. La politique n'est pas de son ressort.

Aussi, il est fort à parier que ses jours à la Mosquée de Paris sont désormais comptés. Et d'ailleurs il doit s'être ankylosé au terme de 20 ou 30 années qu'il est en fonction à la tête de cet établissement religieux.