Christophe
Nombre de messages : 224 Date d'inscription : 13/07/2007
| Sujet: Ségolène Royal ne prend pas de gants pour railler nombre de ses adversaires Mer 28 Jan - 18:27 | |
| L'ancienne candidate malchanceuse aux dernières élections présidentielles françaises n'y va pas avec le dos de la cuillère quand elle évoque certains de ses adversaires, dans un livre à paraître bientôt. Parlant de Sarkozy, elle écrit, sans le moindre ménagement : « Il est bien plus fade qu'on ne le croit. Sa force vitale est impressionnante, mais c'est vraiment un m'as-tu-vu (...) Un petit gamin heureux d'être au milieu de ses nouveaux jouets, vous savez, le môme qui a gagné le pompon sur le manège. Avec sa petite étoile de shérif et son pistolet en plastique, son déguisement de cow-boy, il est monté sur le plus grand cheval et il a décroché le pompon ». Plus loin encore, elle rapporte en termes encore plus acerbes sa rencontre avec lui à l'Elysée, dont elle semble garder des traces : « Quand il m'a reçue à l'Élysée, peu après la défaite, pour parler de l'Europe, je l'ai trouvé assez médiocre dans le comportement. Il n'y avait pas de hauteur, d'allure, d'élan, de fair-play. (...) Il était là, les bras ballants, à m'offrir des chocolats, à essayer de me faire parler de ma séparation d'avec François Hollande, à dauber sur des journalistes, à exhiber sa montre et à me dire qu'il était là mais qu'il aurait pu être ailleurs, à faire du fric. » A propos de Jack Lang, son ancien conseiller durant la campagne présidentielle, elle avoue : « J e ne supporte pas les manipulateurs et les geignards... Le summum, c'est Jack Lang qui a instauré le harcèlement en stratégie de conquête. Dix, vingt, trente coups de fil, matin, midi et soir. On finit toujours par céder. Très efficace mais totalement insupportable ». Jetant un regard ambigu sur Jospin, elle estime que : « Il a été un très grand premier ministre, il est très bon sur beaucoup de dossiers. » Mais elle semble suffoquer quand « Il devient irrationnel sur le parti, il mute et perd toute sa grandeur. » Pour elle, même Laurent Fabius, pourtant " brillant", " probablement l'un des plus cultivés", le déçoit, car : « il reste là, enfermé, caché maladroitement derrière Martine pour le congrès, et on se demande bien ce qu'il peut encore espérer. » Elle reste justement bien distante de cette celle-ci, qui cultiverait, selon elle, un complexe de supériorité déplacé. « Elle me regarde toujours comme quand j'étais sa sous-ministre. Elle le pense vraiment. Il y a eu une primaire, une campagne présidentielle, un score plus qu'honorable et je suis sa sous-ministre. Elle ne me regardera jamais autrement. » Enfin, elle se dit si fière de son avancée politique et de son aura qu'elle dénie à tous ses camarades du Parti socialiste le leadership pour les prochaines élections de 2012. | |
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