La vérité n'est pas toujours bonne à dire

Quelle mouche a donc piqué Bruno Guigue, sous-préfet de Saintes, en France, pour se servir d'une tribune comme le site islamique oumma.com, pour y déverser son "fiel" contre Israël, en poussant la témérité jusqu'à signer son papier de son nom propre ?

En France, notamment de Sarkozy, où il n'est guère de bon temps pour un fonctionnaire de divulguer ses pensées les plus intimes pour dénoncer les excès d'Israël en Palestine, il faut croire que notre malheureux énarque, d'autant plus fraîchement installé à la tête de la sous-préfecture, n'a vraiment rien compris à la politique et surtout à la puissance du sionisme à travers le monde et à ses grandes capacités de nuisance.

Le malheureux mandarin feint d'ignorer que pour des propos moins violents que les siens d'autres ont même perdu la vie au détour d'une rue, dans une chambre d'hôtel, ou simplement à bord de leur voiture.

Comment ne pas donner raison à la ministre de l'Intérieur, elle-même, qui risquerait de perdre son propre poste devant un président ayant osé publiquement déclarer qu'il ne toucherait jamais la main à un quelqu'un qui ne reconnaît pas Israël.

La justice n'est pas toujours bonne à dire, dit le dicton. Et pour avoir enfreint cette maxime, tant de fois vérifiée, Bruno Guigue vient d'être démis de ses fonctions. Où trouvera-t-il maintenant quelque compassion seulement ?