Le 20 mars est consacré Journée mondiale de l'eau par l'ONU.
A l'occasion de cette célébration, le monde ne sera pas bien fier de son bilan. Un milliard d'êtres humains n'ont pas d'eau aujourd'hui. Et ce chiffre est appelé à grossir sous le double effet de la croissance démographique et du réchauffement climatique.
On considère encore qu'un tiers de l'humanité n'a pas accès à l'eau potable, qu'il ne dispose pas même de latrines et qu'au moins 25 000 enfants meurent chaque jour, faute d'eau potable suffisante.
Le problème est désormais d'autant plus pesant que la situation, au lieu de s'améliorer, tend à s'aggraver de jour en jour, l'accès à l'eau coûtant de plus en plus cher et la demande continuant constamment de croître, tandis que s'assèchent des régions entières.
L'émergence de pays, comme la Chine et l'Inde, dont la population globale dépasse les deux milliards accroît davantage encore la pression sur la demande de ce précieux liquide qui donne la vie, pendant que des glaciers fondent de plus en plus vite et que, paradoxalement, une eau de grande qualité dans les montagnes amazoniennes se perd dans l'océan.
Il n'est que bien temps pour le monde de mesurer les conséquences dramatiques qui s'annoncent à mesure plus graves pour l'humanité entière. Tout comme il est impératif que d'est en ouest et du nord au sud l'on définisse les mesures de préservation indispensables à tout le moins pour atténuer les souffrances des populations qui sont privées d'eau à défaut de les enrayer.