Le site canadien Canoë du 4 dernier relève un total de cinq câbles sous-marins sectionnés dans différentes parties du globe, ces tout derniers jours : un en Malaisie, deux près du port d'Alexandrie en Egypte, un quatrième du côté de Dubaï et un cinquième au large de l'Iran.
Si l'on a attribué, ici ou là, la coupure hypothétique à l'ancre de vaisseau naviguant dans les parages, la répétition de tels actes malveillants en un temps aussi court permet cependant d'envisager d'autres explications, comme celle découlant de quelque acte d'espionnage en vue d'intercepter les messages ou les images, ou encore celle tout simplement d'un sabotage mené par des terroristes.
Les hypothèses des spécialistes vont bon train, bien sûr, pour tenter de faire accréditer telle thèse au lieu de telle autre, mais aucune ne semble retenir vraiment l'attention.
La concomitance de ces incidents, voire de ces méfaits, pose enfin la question de savoir comment surveiller des dizaines de milliers de kilomètres de câbles enfouis dans les abysses sous-marins, et surtout comment surprendre des éventuels saboteurs sur d'aussi longues distances.