Tandis que l'on attendait le verdict, hier, la présidente du tribunal a ordonné une nouvelle expertise, répondant ainsi favorablement à la demande du ministère public exprimée lors de ses réquisitions.
Il semble qu'un certain nombre de points soient restés obscurs pour justifier la décision de la juge. En particulier, comme l'avait fait observer le procureur de la République : "nombre de personnes impliquées dans cette affaire n'ont pas été poursuivies jusqu'ici".
Si, pour la juge, la question, en particulier, des chalets distribués à des travailleurs de la SNTF n'a pas été traitée, le ministère public a estimé, lui, que l'affaire ne se résumait pas à ce simple aspect. En fait de chalets, il s'agit, apparemment, de baraques de chantiers, sans grande valeur puisqu'elles ont été abandonnées par leur propriétaire, Bouygues, un entrepreneur français, au terme de ses travaux de construction réalisés dans la wilaya de Jijel.
La question posée reste désormais de savoir dans quelle direction devra s'opérer l'expertise retenue par le tribunal.