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 Algérie : 765 sites du commerce informel recensés au niveau national, 61 000 intervenants sur le marché parallèle

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Aram

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Nombre de messages : 172
Date d'inscription : 06/04/2007

Algérie : 765 sites du commerce informel recensés au niveau national, 61 000 intervenants sur le marché parallèle Empty
MessageSujet: Algérie : 765 sites du commerce informel recensés au niveau national, 61 000 intervenants sur le marché parallèle   Algérie : 765 sites du commerce informel recensés au niveau national, 61 000 intervenants sur le marché parallèle EmptyMar 3 Avr - 17:37

TSA - 3.04.2012
par Merouane Mokdad

Le nombre d’intervenants sur le marché informel est de 61 000 au niveau national. L’annonce a été faite mardi sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale par Abdelaziz Aït Abderrahmane, directeur général de la régulation et de l’organisation des activités au ministère du Commerce. Il a estimé à 765 le nombre de sites où s’exerce le commerce informel dans le pays. Des sites concentrés dans certaines wilayas comme Alger ou Boumerdes. Selon lui, la création de marchés de proximité permettra d’insérer le commerce informel dans le circuit légal. « Les marchés informels ne peuvent pas être éradiqués du jour au lendemain. Il faudrait prendre le dossier avec soin et trouver les solution idoines », a‑t‑il prévenu.

M. Aït Abderrahmane a indiqué que les conditions et modalités d’implantation et d’organisation des espaces commerciaux ont fait l’objet dernièrement d’un nouveau décret signé par le Premier ministre Ahmed Ouyahia appliquant la loi de 2004 sur les activités commerciales. « La création de nouveaux marchés de gros n’était pas prévue dans les textes précédents. Le nouveau décret autorise la création de quatre marchés de gros pour les fruits et légumes, pour les produits de la pêche, pour les produits industriels et pour les produits agroalimentaires. Ces marchés seront implantés en dehors des zones urbaines », a‑t‑il précisé. Il existe actuellement 43 marchés de gros au niveau national. « Il y a des wilayas où il n’y a pas de marchés de gros comme, Aïn Defla ou Bouira. Il faut préciser qu’il y a trois types de marchés de gros : national, régional et local », a‑t‑il noté.

La nouvelle entreprise publique, la SPA Magro, aura pour tâche de réaliser des marchés de gros à vocation nationale et régionale. Il a précisé que dans chaque wilaya une commission composée de plusieurs secteurs décidera désormais des lieux d’implantation des marchés, des centres commerciaux, des grandes surfaces et des supérettes. Selon lui, la construction des hypermarchés et des marchés de gros nécessitera une double autorisation des ministères de l’Intérieur et du Commerce. « Ces espaces nécessitent une étude quant à l’opportunité de les créer au niveau de certaines régions. On ne peut pas installer des hypermarchés dans des petites localités puisque cela risque de tuer les petits commerces », a‑t‑il souligné.

Abdelaziz Aït Abderrahmane a relevé que le décret ne fait pas de distinction entre l’investissement privé et public. D’après lui, le privé peut investir dans la construction de marchés de gros ou de grandes surfaces. Le ministère du Commerce a bénéficié d’une enveloppe de 10 milliards de dinars pour le développement des marchés couverts de proximité. « Nous avons pris l’initiative de contacter les wilayas pour qu’elles nous communiquent les besoins en la matière. Nous avons estimé ces besoins à 38 milliards de dinars. Nous avons donc le quart de l’enveloppe à répartir selon les priorités fixées par les walis », a‑t‑il dit.

Selon lui, les besoins sont estimés à plus de 1 500 infrastructures commerciales à créer. « Ce nombre avoisine celui des commerces existant actuellement. Il y a 1 595 marchés au niveau national. Il faut plus de 3 000 marchés pour qu’il y ait une bonne organisation et pour éviter le dérèglement en matière de distribution. Il y a des communes où il n’existe pas de marché couvert ou de marché de proximité. On construit des cités de plus de 5 000 logements, on prévoit un centre de santé, un CEM, mais pas de marché. Il appartient à la collectivité locale de prévoir les infrastructures et les équipements qui doivent répondre aux besoins des citoyens », a‑t‑il noté.





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