Le journal El-Watan publie aujourd'hui, vraisemblablement dans une page régionale de l'Ouest algérien qui n'est accessible qu'aux lecteurs de cette région, cette information assez curieuse. Non seulement, elle souffre de développement et surtout de précision, parce qu'écrite sans doute à la diable par un correspondant local, mais elle repose à la fois le problème des filles mères et celui nettement plus préoccupant du droit à la vie des bébés non désirés qui sont exposés très souvent au sort le plus abominable... Dans le cas présent, en tout cas, monnayer déjà son enfant et de plus à un tel prix relève très certainement de la psychiatrie et non d'êtres humains doués de raison. L'on sait que sous d'autres cieux, des mères droguées ou plutôt inconscientes se sont souvent retrouvées en situation de vouloir se débarrasser de leur bébé à tout prix, allant jusqu'à oser le tuer de leurs propres mains... Voici l'article tel qu'inséré dans le site internet du quotidien:
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El-Watan - 11.02.2012
Signe des temps nouveaux ou indignité parentale majeure, le service de maternité du Centre hospitalo-universitaire d’Oran a vécu une histoire mélodramatique fomentée de toutes pièces par trois acteurs principaux.
Il s’agit de la mère biologique âgée d’une vingtaine d’années qui a vendu son nouveau-né. Le père de cette dernière, qui a conclu un autre marché, a vendu le même nourrisson à une femme qui serait « l’acheteuse du bébé ». La mère biologique de l’enfant, une fois l’accouchement accompli, a procédé à une transaction illicite sévèrement réprimée par la loi, en vendant son nouveau-né contre la somme de 20.000 dinars à une autre femme.