Nabila
Nombre de messages : 224 Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Israël demande le renvoi d'El-Baradeï de l'AIEA Dim 11 Nov - 17:11 | |
| Shaoul Mofaz, vice-Premier ministre israélien, estime que " la politique suivie par El-Baradeï met en danger la paix dans le monde". Il considère, par voie de conséquence, qu'il est temps de le relever de ses fonctions. Israël, qui refuse de soumettre ses centrales nucléaires à l'inspection de l'AIEA, n'avait pas daigné aborder ce sujet lors de la visite du responsable de cette agence en 2005. Non signataire du Traité de non prolifération nucléaire, ce pays, par la bouche de son ministre des Affaires stratégiques, Avigdor Lieberman, se déclare même alarmé de l'intention exprimée par l'Egypte et l'Arabie saoudite de s'engager à leur tour dans le domaine de l'énergie nucléaire en prévision de l'après pétrole. La situation confuse du Pakistan d'aujourd'hui lui inspire aussi de grandes inquiétudes : c'est " une menace majeure", estime-t-il. Il est vrai qu'Israël conserve toujours l'espoir, comme gendarme auto-proclamé du Proche-Orient, de contrôler à sa guise les activités particulièrement scientifiques du monde musulman. Et c'est à ce titre que les recherches nucléaires entreprises en Iran, quand bien même El-Baradeï dément leur caractère militaire, l'agacent au point d'ameuter certains pays d'Europe et surtout les USA à l'effet de détruire au plus vite les installations mises en place dans ce pays. Tel-Aviv, c'est au vu et au su de tout le monde, s'enorgueillit pourtant de disposer de la plus grande armada nucléaire de la région, avec quelques deux centaines au moins d'ogives prêtes à l'emploi. Et tout indique qu'il poursuit toujours ses activités en la matière, à l'abri de surcroît de tout contrôle international. Pour preuve, de temps à autre, il est fait état de maladies assez curieuses développées dans les alentours immédiats de ses installations. Mais, comme toujours, personne ne s'en inquiète. En tout cas, à l'AIEA où l'on a appris la demande de renvoi de son directeur général, on se refuse de la commenter. | |
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