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 Adieu - Chagrin d'honneur à La Tribune

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3 participants
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karou

karou


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Date d'inscription : 11/05/2007

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MessageSujet: Adieu - Chagrin d'honneur à La Tribune   Adieu - Chagrin d'honneur à La Tribune EmptyLun 30 Jan - 14:37

Dans le sillage de France-Soir, qui a fermé ses portes depuis environ un mois, le quotidien économique La Tribune annonce qu'il met lui aussi la clef sous le paillasson à compter du 30 janvier 2012. Seules donc les éditions sur Internet des deux publications poursuivront leur activité.
Aussi, La Tribune fait-elle des adieux émouvants à ses lecteurs, dans le papier chargé d'amertume ci-après. Force est en effet de constater qu'au fil des jours et des mois les journaux sur papier sont, comme les livres, appelés progressivement et mondialement à disparaître, Internet les remplaçant désormais.

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La Tribune.fr - 27.01.2012
par Sophie Péters

Alors que La Tribune vit ses dernières heures de quotidien national, c'est au nom de toute une équipe atteinte dans sa dignité et lourde de chagrin que cette chronique "Mieux dans mon job" tire son chapeau à ses lecteurs.

Depuis le début de la crise, on n'échappe plus à l'équation chinoise crise = opportunité, tentant de trouver un coin de ciel bleu dans un horizon gris et plombé. L'exercice n'est cependant pas toujours si facile. Après avoir semé, semaine après semaine, quelques graines à faire pousser dans vos esprits pour considérer la vie au travail sur son versant le plus prometteur, voilà que ces "Mieux dans mon Job" sont en deuil. Vous le savez, La Tribune vit ses derniers jours de quotidien national économique. C'est toute une page de l'histoire du journalisme qui se tourne, un métier qui change de contours, une équipe qui va se séparer, non sans tristesse et douleur. "Cela n'arrive pas qu'aux autres". C'est souvent ce que l'on se dit le jour où l'on fait l'expérience d'un traumatisme. L'actualité est de plus en plus féconde en plans sociaux. Nous en sommes aujourd'hui un exemple de plus.

Bien sûr, il y a le principe de réalité, celui imprimé désormais par la vie économique. Bien sûr, il y a tous les discours et toutes les méthodes pour prendre un nouveau départ, se prendre en mains, aller vers de nouveaux horizons, cette fameuse opportunité comme on le rabâche à foison dans les manuels de développement personnel. Et bien sûr, ceux qui partiront comme ceux qui seront dans la future équipe s'en relèveront. "La réforme de vie ne peut qu'être accompagnée par une réforme de la mort", écrit Edgar Morin, liant la métamorphose qu'il appelle de ses vœux à une acceptation de notre condition de mortel. "Qui a appris à mourir a désappris à servir", disait de son côté Montaigne. Autrement dit : pour vivre libre, il faut apprendre à ne pas craindre la mort.

Perte de dignité

Il n'empêche. On ne se confronte pas impunément à ce qui relève de la perte, de la disparition, de la séparation et pour tout dire la mort. Alors oui, nous allons devoir faire un travail de deuil. Un deuil d'autant plus particulier qu'il ne touche pas seulement celui d'une entreprise, mais aussi celui d'un métier, fabriquer tous les jours un quotidien papier en vue dans les kiosques. Ici, à La Tribune, ce sont des dizaines de salariés qui vont dire adieu au métier de leur jeunesse. Celui qu'ils ont choisi avec cœur et dont le labeur jour après jour a construit leur fierté. Chagrin d'honneur donc. Car il relève de la perte de dignité de l'être et de son honneur, lié à ce que l'on fait, et de la reconnaissance par autrui de ses actes.

"En ce sens la disparition d'une entreprise indique de manière sibylline qu'on ne reconnaît plus la qualité et la valeur des individus qui la composent et provoque chez eux une perte de l'image de soi. C'est la légitimité du collectif qui est ici atteinte. À la fois parce qu'appartenir à un groupe en échec ébranle chacun dans sa valeur personnelle, mais aussi parce qu'un collectif dissous laisse les individus dans un sentiment d'abandon et de rejet. D'habitude l'individu part mais le collectif perdure. Ce dernier en disparaissant envoie un signal fort proche de l'anéantissement", analyse le psychiatre Davor Komplita, spécialiste de la souffrance au travail.

Travail de deuil

Chacun se voit alors dans l'obligation de revisiter ses référentiels, de réétudier ses besoins et ses marges de manœuvre. Faire son deuil c'est pouvoir passer de la perte à l'adoption, franchir les cinq étapes définies par la psychiatre Elisabeth Kübler-Ross : le déni : "non, ce n'est pas possible", la colère : "ce n'est pas juste", le marchandage : "puisque c'est ainsi", la tristesse : "rien ne sera plus comme avant" - étape décisive où intervient le rebond -, l'acceptation : "c'est difficile, mais la vie continue". Mais autant ces étapes sont souvent bien accompagnées dans la vie personnelle par les proches lors d'un décès, autant la vie professionnelle dresse un voile pudique sur toutes les émotions attachées à la perte. "Si la souffrance d'un individu ne suscite aucun signe de compassion, son "je" n'existe plus. On ne souffre pas du travail, on souffre de n'être plus rien aux yeux des autres. Façon de dire aussi "je n'ai pas ma place dans ce monde là". Il y a beaucoup de tristesse, celle de l'effort fourni. Car il y a une trahison au sens clinique du terme. Quand on impose à quelqu'un un paradoxe on le trompe. On accule les individus à trahir leurs valeurs. Seuls règnent en maître les processus", poursuit Davor Komplita.

Tracer sa route

Ne reste plus alors qu'à tracer sa route en faisant preuve de sérendipité, c'est-à-dire en combinant intelligence des situations et attitude d'ouverture devant ce qui surgit. Il ne s'agit pas de "rebondir" comme on l'entend partout, comme si nous étions des ballons, des ballons de Baudruche. Mais de se (re)trouver et d'avancer. C'est l'occasion de penser notre rapport au travail et de le partager avec d'autres, de "revaloriser l'actuel", comme disait Freud. Pas seulement avec Pôle Emploi. Parler de nos projets, de nos désirs, de nos envies est la première manière de les faire exister. En gardant à l'esprit que les plus grandes opportunités ne se présentent jamais là où nous les attendons et sous la forme que nous attendons. Prenons acte de la phrase de Mao : "quand la situation est bloquée ou dangereuse, agissez ailleurs". C'est désormais ailleurs que nous allons agir.

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Nassima

Nassima


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Date d'inscription : 02/06/2007

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MessageSujet: Re: Adieu - Chagrin d'honneur à La Tribune   Adieu - Chagrin d'honneur à La Tribune EmptyLun 30 Jan - 14:58

La Tribune.fr - 30.012012
par Séverine Sollier

Témoignages - "Mon premier jour à La Tribune..."

Le stress, la débrouille ou la convivialité, chaque journaliste a un souvenir de ses premiers pas à la rédaction de La Tribune.

Son premier jour, tout le monde s'en souvient ...ou presque. Parfois les détails de la journée sont devenus flous mais il reste toujours au moins un souvenir marquant. Pas toujours agréable d'ailleurs. "Le directeur de la rédaction m'a passé un tel savon que je m'en souviens encore", se rappelle Rachida. Embauchée comme secrétaire de rédaction en novembre 1999, elle présente au directeur de la rédaction, une page finie dite en "en BAT" (bon à tirer) qu'il doit vérifier et valider avant qu'elle soit envoyée à l'imprimerie. "Il y avait une brève sur le même sujet que l'article... et je ne l'avais pas remarquée", raconte Rachida encore mortifiée aujourd'hui, avant d'ajouter, "le lendemain, je suis venue avec une boule au ventre".

Un jour de stress

Même s'il se passe sans anicroche, le premier jour est souvent synonyme de stress. Alain, arrivé en janvier 1992 comme rédacteur au service macroéconomie - le journal s'appelait alors La Cote Desfossés - ne se souvient de rien d'autre que de son sentiment de "fébrilité" ce jour-là. Même chose pour Michel, entré dans "la maison" en février 2001 au service industrie, il n'a rien gardé en mémoire sauf qu'il était "très stressé". Romaric avoue, pour sa part, avoir été "vachement impressionné" à ses débuts à La Tribune au service marchés en février 2003. Il se rappelle très bien son premier article, un sujet boursier au titre abscons qu'il n'aurait jamais compris lorsqu'il était professeur de français, son premier métier. Pour Jean-Christophe, cette première journée de juin 1999 restera comme "le jour le plus long". Il arrivait de la presse professionnelle pour reprendre le poste "social", or c'était en pleine discussion sur la loi des 35 heures. "J'étais terrorisé, c'était ma première fois dans la presse nationale, dans une si grande rédaction". La Tribune comptait alors plus de 150 journalistes.

Une grande rédaction

Sandrine embauchée en avril 1998 au service médias, se rappelle de son étonnement : "à la conférence de rédaction du matin, il y avait plus de 50 personnes, il y avait des débats sur les sujets, chacun pouvait participer". Même choc pour Isabelle. Entrée juste avant la crise des banlieues en décembre 2005 pour suivre l'emploi au sein du service macroéconomie, elle a eu l'impression "d'une rédaction énorme". Autre crise, quelques années plus tard. Christèle commence sa première journée au service "marchés", le jour de la chute de la banque Lehman Brothers le 15 septembre 2008 : "la salle était comble. Je n'avais jamais vu autant de monde lors d'une conférence de rédaction, ça grouillait partout. Tous voulaient participer. C'était passionnant mais frustrant, car j'ai finalement dû partager un article avec une autre journaliste sur une petite colonne".

Entraide et convivialité

Plus que l'angoisse ou la taille de la rédaction, ce qui a le plus marqué Charles, recruté en novembre 2008 pour la lancement du site web La Tribune et Moi, "c'est la disponibilité et la bonne volonté des gens quand je leur demandais des explications ou des contacts". Et cet ancien étudiant en ethnologie, en a eu bien besoin pour écrire ses premiers articles sur le parcours boursier d'Hermès, l'évolution du cours de l'or ou l'industrie de l'habillement. Juliette entrée en avril 2005 au début pour suivre la grande distribution, a elle aussi été frappée par "la gentillesse de ses collègues" qui lui "expliquaient tout". Et le premier jour, ils sont allés lui chercher une salade pour qu'elle puisse rendre son premier article à l'heure, sans sauter le déjeuner. Alain, embauché pour suivre le secteur automobile en novembre 1994 se souvient du bon accueil qui lui a été réservé et reste marqué par la convivialité des relations au sein de la rédaction. Il a même trouvé "très amical" de la part du directeur de la rédaction, de l'avoir convié, alors qu'il venait tout juste de rejoindre La Tribune, à l'interview du patron de Volvo en Suède, négociée de longue date.

Système D

Mais la vie à La Tribune n'était pas toujours un long fleuve tranquille. Jean-Pierre en a fait l'expérience dès son premier jour au début des années 2000 à l'édition du journal: il y avait une assemblée générale. Le directeur de la rédaction venait de quitter le navire sans crier gare et la rédaction était inquiète. "Dès mon arrivée, j'ai été plongé dans le bain", sourit-il aujourd'hui. Il a toujours fallu aussi savoir se débrouiller avec une organisation...loin d'être parfaite. "J'ai été engagé en janvier 1991 par La Cote Desfossés", raconte Brigitte. Son métier était alors la photocomposition mais le journal était déjà passé à la PAO (publication assistée par ordinateur). Elle s'est formée sur le tas. "J'ai eu quinze jours pour me mettre au niveau". Même chose pour Jérôme qui se rappelle son arrivée en août 2008 comme éditeur : "j'ai dû apprendre le fonctionnement du système rédactionnel à toute vitesse en regardant faire un autre éditeur du service".

Pascale n'a pu s'appuyer sur personne. Elle arrivait le 1er août 2005 pour prendre la responsabilité du service "marchés" et elle était prévenue : "tu seras toute seule". La hiérarchie était en vacances. "Je ne savais pas faire marcher le système éditorial et je connaissais que quelques personnes dans les équipes ; j'ai appris à toute vitesse et le journal est quand même sorti le lendemain. C'était une journée vraiment spéciale". Pour Marie-Caroline aussi. Embauchée début janvier 2000 au service "placements", elle a eu la surprise de constater que la pièce où elle devait s'installer était en plein déménagement. Les bureaux étaient sens dessus dessous. Elle revoit sa collègue, arrivée depuis la veille seulement, les bras chargé d'un carton chercher du regard un bureau où s'installer. Pour les correspondants à l'étranger non plus, les débuts n'étaient pas toujours simples. Frank-Paul pour son premier jour à Francfort comme correspondant en octobre n'avait pas de bureau. Il logeait à l'hôtel où on ne lui faisait suivre les fax reçus qu'avec des heures de retard. "À La Tribune, on apprend à s'adapter", conclut-il.

S'adapter au rythme du quotidien

Et puis, il y a les démarrages en trombe comme celui de Fabrice au service industrie en octobre 2004. "Le jour de mon arrivée j'avais déjà un papier signé de mon nom dans le journal publié le matin même. J'étais très fier", se remémore-t-il en souriant. En voyage de presse la veille, il avait déjà envoyé un premier article. Thierry pour sa part ne s'y attendait pas. Embauché fin septembre 2008 pour réaliser une rubrique hebdomadaire sur la gestion d'actifs, il s'est retrouvé à faire un article dès son premier jour pour le quotidien, car une grosse société de gestion annonçait un changement de stratégie. Quant à Blandine, elle n'avait pas prévu de rester. Prise comme stagiaire sur le site web pour un mois en avril 2007, elle devait encore terminer une année d'études. Et puis, on lui a proposé de couvrir la campagne présidentielle... et elle a dit oui.

Ils sont plusieurs à avoir pratiqué des allers-retours à La Tribune. Et du coup, ils se rappellent de plusieurs "premiers jours" comme Ivan qui a été embauché trois fois. La première le 10 juillet 1989 au service Bourse, il avait seulement 5 mois d'expérience et le journal s'appelait encore La Tribune de l'Économie ; la deuxième en 1994 et la troisième fois en 2008. "Je revenais de sept ans de magazine et c'était dur de retrouver le rythme du quotidien". Pour beaucoup, il va être aujourd'hui très dur de le quitter.

(http://www.latribune.fr/technos-medias/20120130trib000681258/mon-premier-jour-a-la-tribune.html)

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Aharbal

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MessageSujet: Re: Adieu - Chagrin d'honneur à La Tribune   Adieu - Chagrin d'honneur à La Tribune EmptyLun 30 Jan - 15:58

20Minutes.fr - 29.01.2012
par Anne Kerloc'h

C'est la Tribune finale

Adieu - Chagrin d'honneur à La Tribune La-tri11
La Une du dernier numéro de
La Tribune, daté du 30 janvier 2012.


MÉDIAS - Dernière page pour le quotidien économique, lundi 30 janvier…

Le journal économique a bouclé dimanche son ultime version quotidien papier. Une édition avec une « Une » d’adieu sombre et dix pages spéciales, dont un trombinoscope des salariés et une analyse de la crise de la presse. Ce jour également, le Tribunal de commerce de Paris se prononcera sur les deux offres de reprises du titre qui compte 165 salariés, dont 115 à 125 devraient perdre leur emploi selon les différents scénarios.

(http://www.20minutes.fr/medias/869248-tribune-finale)


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Aharbal

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MessageSujet: France Économie Régions et Hi-Média proposent un projet bi-média pour la Tribune   Adieu - Chagrin d'honneur à La Tribune EmptyLun 30 Jan - 16:11

La Tribune.fr - 30.01.2012

La Tribune a été reprise ce matin par la société France Économie Régions associée à Hi-Média. Son projet qui vise à accélérer le développement du numérique, conserve une édition papier sous la forme d'un hebdomadaire paraissant le vendredi.

Dans un communiqué commun, France Économie Régions (FER) donne quelques éléments sur son projet et des informations sur son groupe.

France Économie Régions indique vouloir "poursuivre le développement du quotidien sur le digital afin de traiter l'actualité en continu" tout en publiant un hebdomadaire papier. Conservant un format tabloïd, l'hebdomadaire traitera des enjeux macro-économiques, des marchés financiers ainsi que des focus entreprises et régions. Le premier numéro devrait sortir le 6 avril avec un objectif de tirage de 100 000 exemplaires.

Le tandem reprend 50 salariés, dont 31 journalistes et à l'ambition de "faire de La Tribune le groupe de référence de l'information économique et financière", qui s'appuiera sur la régie publicitaire Hi-Mei.

Le nouveau capital de La Tribune, avant la distribution de 10% des parts aux salariés, sera réparti entre le Groupe Hima à hauteur de 66% (France Économie Régions), le Groupe Hi-Media 27,8% et JCG Médias 6,2%. C'est le patron du groupe Hima, Jean-Christophe Tortora, Président du Groupe Hima, qui prendra les fonctions de Président du Groupe La Tribune dès mercredi 1er février.

Jean-Christophe Tortora indique dans son communiqué : "Le tribunal de commerce de Paris a retenu un vrai projet industriel de presse. La Tribune doit concilier à la fois le traitement complet de l'information des grands enjeux économiques et financiers internationaux et s'enrichir de l'économie des territoires, régions et Métropoles. La Tribune sera ce quotidien de référence, qui s'adressera à tous et qui laissera une plus large place à l'économie réelle." Et ajoute : "Nous sommes aujourd'hui concentrés sur le futur et la réussite de notre stratégie à venir mais nous ne pouvons pas occulter le désarroi des salariés non repris. Nous leur rendons hommage pour tout le travail accompli ces derniers mois dans des conditions difficiles."

Une stratégie bi-média

LaTribune.fr poursuivra son activité sous la forme d'un quotidien digital d'information en continu de 6h00 à 23h00. "Avec 2 millions de visiteurs uniques aujourd'hui, le site est déjà une référence de la presse économique digitale", souligne le communiqué.

Le projet s'appuiera sur l'équipe du groupe Hima, présente en régions (Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Marseille, Lyon, Nice) qui se déploiera également dans les métropole du Nord. L'objectif est de couvrir, à terme, les vingt principales métropoles françaises.

Cyril Zimmermann, fondateur et président d'Hi-Media, conclut : « C'est un nouveau départ pour La Tribune. Notre plan de reprise est solide et sera soutenu activement par nos savoir-faire parfaitement complémentaires avec la volonté commune de préserver l'indépendance de l'information. Hi-Media participera en tant qu'éditeur on line, régie publicitaire et opérateur de paiement électronique à accompagner avec succès le nouveau modèle économique du site, latribune.fr. »

France Économie Régions réunit cinq titres leaders de la presse économique régionale : Objectif Aquitaine, Objectif News Midi-Pyrénées, Objectif Languedoc-Roussillon, MéridienMag et Acteurs de l'Économie en Rhône-Alpes. Fort de 69 000 exemplaires diffusés et d'une audience cumulée de 300 000 lecteurs, le groupe est le leader de l'information économique dans le sud de la France. L'offre est portée par quatre éditeurs de France Économie Régions. www.franceeconomieregions.com

Groupe Hi-Media : Groupe media on-line, figure parmi les plus grands éditeurs de sites Internet grand public au monde. Son modèle économique s'appuie donc sur deux sources de revenus : la publicité en ligne via la régie Hi-Media Advertising et la monétisation des contenus via Hi-Media Payments. Présent dans 9 pays européens, aux États-Unis et au Brésil, le groupe emploie environ 500 personnes et a réalisé un chiffre d'affaires de 230 millions d'euros en 2011. Indépendante depuis sa création en 1996, la société est cotée depuis 11 ans sur le segment principal d'Euronext Paris (Eurolist C) et fait partie des indices CAC Small et CAC All-Tradable.

Le Groupe JCG Médias a été fondé il y a 12 ans. Il est présidé par Jean-Claude Gallo, il édite deux médias économiques leaders dans leurs régions : Objectif Languedoc-Roussillon et MéridienMag en région PACA.

(http://www.latribune.fr/technos-medias/medias/20120130trib000681278/france-economie-regions-et-hi-media-proposent-un-projet-bi-media-pour-la-tribune.html)
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