Un papier d'Alterinfo traduit de la Pravda publié sous le lien
http://english.pravda.ru/business/companies/17-10-2007/98974-reserve
nous apprend que les porte-parole des raffineurs japonais Cosmo Oil Co et Japan Energy, viennent de suivre l'autre plus grand raffineur japonais, Nippon Oil Corp, dans la voie du paiement en yen de leurs achats de pétrole iranien.
C'est en juillet dernier, indique cet article, que Ali Arshi, directeur général de la commercialisation du pétrole de National Iranian Oil Co (NIOC) avait avisé les Japonais que leurs futures acquisitions de brut seraient payées non en dollars mais de préférence en yens.
Pour le Japon, c'était là, bien sûr, une aubaine, d'autant que Téhéran se range au troisième rang de ses fournisseurs de pétrole.
"Avec les arrangements que nous avons faits avec nos clients asiatiques, nous espérons que d'ici à la fin octobre, nous aurons environ 80 % de nos recettes d'exportation en devises autres que le dollar", a déclaré par suite le directeur des Affaires internationales de la NIOC, Hojjatollah Ghanimifard.
Or, 65 % des exportations pétrolières de l'Iran sont facturées déjà en euros et 20 % encore en yens.
De plus, de nombreux pays asiatiques et même européens envisagent d'ores et déjà de se débarrasser de leurs avoirs en dollars, à l'exemple de la Chine, de la Corée du sud, de Taïwan, de la Syrie, la Russie et l'Italie.
On commence, dès lors, à comprendre cet empressement des USA à en découdre par la force avec l'Iran, cet autre grand pays pétrolier dont les réserves sont immenses. Une telle attaque sur le dollar n'a pour effet que de priver, du moins partiellement, Washington d'un puissant levier qui lui permet aujourd'hui encore de vivre sur le dos du reste du monde.