Le réchauffement climatique préoccupe désormais les scientifiques à mesure que s’accélère la fonte des glaces constatée depuis ces dernières années. Les chercheurs ont observé, en effet, que la surface occupée cet été par la glace de mer du pôle nord s’est trouvée réduite d’un quart par rapport à 2005. De 5.32 millions de km², en 2005, cette surface a été rabaissée en effet à 4.28 millions de km².
En moyenne, le taux de fonte des glaces, depuis 1979, se chiffre à 10 % par décennie, contre 8 % il y a seulement deux ans. Ce radoucissement qui va deux fois plus vite au pôle nord que sur le reste de la planète a pour incidence de faire gagner au climat quelques 4 à 7° C en moyenne d’ici la fin du siècle, estime-t-on. Et là nous nous éloignons des 1.8 à 4°C prévus par les experts, il y a neuf mois environ.
On craint d’ailleurs que la banquise arctique finisse par disparaître en période estivale. L’an passé, Mark Serrez, de l’université du Colorado, prévoit même cette date aux environs de 2040, donc à moins de 30 ans des précédentes estimations arrêtées par les scientifiques.
Le danger de la fonte de la banquise est la disparition des ours polaires et le déracinement des Inuits. Il n’y a pas d’effet, fort heureusement, sur le niveau des mers et océans, le volume déplacé par la glace restant égal à celui de l’eau provenant de sa fonte.
Les écologistes ont donc un énorme travail à faire pour tenter d’unifier dans la même direction la lutte commune apparemment bien difficile à mener contre le réchauffement climatique. Premier pollueur de la planète, les USA, qu’anime une bien mauvaise volonté dictée par des impératifs égoïstement économiques, continuent seuls de traîner les pieds, au grand dam du sort de l’humanité entière.