Le projet de partition de l’Irak, adopté par le Sénat américain, mercredi dernier, ne semble pas du goût du gouvernement irakien qui le rejette totalement.
Par 75 voix pour et 23 contre, a été approuvé, en effet, un texte présenté par Joseph Bilden, président de la Commission des affaires étrangères du Sénat, qui prévoit la mise en place d’un système fédéral assis sur trois régions distinctes définies selon les communautés qui y résident, chiite, sunnite et kurde.
Selon le président du Sénat, affilié au Parti démocrate : « La mise en place de la solution politique, envisagée dans cette loi, aidera à redéployer les forces américaines de la guerre civile irakienne, combattre le terrorisme plus efficacement et rendra l’Amérique plus sûre. »
Pour contrer un tel projet, concocté à seule fin de permettre le retrait en douceur des troupes américaines d’Irak, et qui avait été brandi bien souvent sans obtenir l’aval du Pentagone, le gouvernement de Bagdad ne s’est pas contenté simplement de le rejeter mais il dénie aux Américains le droit de « décider de ce genre de choses ».
De son côté, la Ligue arabe a fermement condamné cette initiative de Washington et compte s’opposer avec fermeté à son application.
Tout bien considéré, en vérité, il y a là peut-être la solution la plus satisfaisante pour toutes les parties, le système fédéral étant plutôt le plus approprié qui ait fait ses preuves un peu partout dans le monde. Les USA en sont l’exemple le plus vivant.