Ces atrocités immondes que l'on croyait révolues depuis déjà quelques années reparaissent, hélas, dans le pays, semant du coup l'effroi, l'horreur et surtout la rancoeur à l'endroit d'un pouvoir politique amorphe et coupable. Jugeons-en !
Un minibus, transportant 3 gardes communaux se rendant à leur poste de travail, a été arrêté, jeudi, à un faux barrage, dressé vers 13 heures, sur la route menant à Aït-Ouarzedine, une localité proche de Sidi-Ali-Bounab, le fief du terrorisme islamiste.
Obtempérant à l'ordre de descendre du véhicule, deux des trois gardes, ont aussitôt tenté de s'enfuir, avant d'être froidement abattus par balles, tandis qu'on égorgeait le troisième sur place, rapportent des témoins, sans doutes des voyageurs ayant emprunté le même véhicule.
Il semble même, à en croire ces mêmes témoins, qu'un indicateur se trouvait en poste de surveillance à la station de départ. A l'aide d'un téléphone portable, il aurait donc signalé à ses acolytes la présence dans le bus des malheureux sacrifiés, pris ainsi dans la souricière.