Une équipe de chercheurs de la NASA, dirigée par l’astrobiologiste Richard Hoover, assure avoir mis en évidence des traces de bactéries fossilisées sur trois météorites. Or, ces objets célestes de microfossiles ressemblent étrangement aux cyanobactéries existantes sur les algues de notre planète. De telles structures, observe Hoover, contiennent du carbone, « un marqueur de la vie de type terrestre », toute trace de nitrogène exclue.
Hoover, qui s’intéresse aux formes microscopiques vivant dans des environnements particuliers, comme les glaciers, confirme ainsi une fois de plus que la vie existe hors de la Terre : « Nous savons depuis longtemps qu’il y a des biomarqueurs intéressants dans les météorites carbonée et la détection de structure similaires aux cyanobactéries connues est intéressante, parce qu’elle indique que la vie n’est pas limitée à la planète Terre », a-t-il déclaré.
La confirmation d’une telle hypothèse tendrait à faire valoir que la vie s’est développée ailleurs et qu’elle a été « transportée » sur la Terre par des comètes et d’autres objets célestes. Néanmoins, l’étude publiée dans le site Internet du Journal de Cosmologie interpelle en même temps les scientifiques à l’effet de la commenter.
Ce n’est pas la première fois qu’un scientifique laisse entendre que des formes de vie microscopiques extra-terrestres ont été mises au jour. D’après une autre étude publiée en 1996, d’autres chercheurs de la Nasa ont abouti aux mêmes conclusions après examen d’une météorite vieille de 4 milliards d’années, provenant de Mars et tombée en Antarctique, et présentant les mêmes caractéristiques en matière de vie d’organismes fossilisés. Certes, cette découverte avait donné lieu à des controverses, ce qui justifie, dans le cas présent, l’appel aux scientifiques à se pencher sérieusement sur le résultat des travaux révélés par Hoover et son équipe.
Avec TF1 et agences