Le degré de pourrissement de la clique qui entoure Bouteflika est tel que celui-ci en est arrivé, sur pression sans doute du DRS (Direction des renseignements et de la sécurité de l'armée) jusqu'à mettre en place 10 "super magistrats" pour surveiller étroitement les ministres. Quelle honte ! Quelle pourriture que ce clan d'Oujda qui n'a pas fini de se goinfrer impunément de l'argent du peuple !
Et les ministres placés ainsi sous tutelle leur reste-t-il quelque brin de dignité pour démissionner en bloc d'un gouvernement mené par un homme lui-même passible de la Haute Cour pour détournements de deniers publics remontant à plus de 30 années en arrière comme l'indique l'article précédent ?
Voici en tout cas l'article de TSA qui annonce cette ignoble décision qui donne la mesure de la bande à Boutef.
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TSA - 5.02.2011
par Ali Idir
INFO tsa-algerie.com. Le président Abdelaziz Bouteflika entend renforcer la surveillance de ses ministres. Le communiqué du dernier Conseil des ministres tenu jeudi 3 février qui a révélé les nouvelles mesures prises par le gouvernement pour faire face à la crise politique et sociale a omis une information de première importance. Selon nos informations, lors de cette réunion, le conseil a entériné la nomination de 10 hauts magistrats dont la majorité a occupé de hautes fonctions dans l’appareil judiciaire afin de contrôler l’activité des ministres ayant en charge des secteurs sensibles.
Le choix de ces hauts magistrats anti-corruption a fait l’objet de nombreuses discussions entre la présidence de la République et les différentes parties impliquées sur ce dossier. Les enquêtes d’habilitation de « ces chargés de mission hors hiérarchie » menées par le département du Renseignement et de la Sécurité (DRS) ont pris plusieurs mois, un délai supérieur à celui requis habituellement pour la nomination d’un ministre du gouvernement. Ces magistrats seront nommés par décret présidentiel, seront dotés d’un pouvoir élargi et d'un droit de contrôle de l’activité ministérielle. Ils seront détachés auprès des ministères concernés.
Des rumeurs font souvent état de l’implication de certains ministres dans des dossiers de corruption mais aucun membre du gouvernement n’a été touché par les enquêtes anti-corruption lancées en 2008 par le DRS. Le président Abdelaziz Bouteflika a déclaré jeudi que « des atteintes aux deniers de l'État existent et le fléau de la corruption s'est conforté. Nul ne tente de dissimuler ces réalités que notre société condamne, mais nul ne pourrait aussi contester la détermination de l'Etat à combattre ces déviations avec toute la rigueur de la loi ».