La Presse Canadienne - 20 janvier 2011
Des documents obtenus récemment démontrent que plus de 12 000 responsables des renseignements canadiens en service ou à la retraite doivent emmener les secrets de leur métier dans la tombe.
Le nombre de personnes « tenues au secret de façon permanente » dépasse de plus du double le nombre prévu il y a sept ans, lorsque le gouvernement a commencé à mettre en place certaines mesures après les attentats du 11 septembre 2001.
Ces agents ne peuvent discuter des sources confidentielles passées ou présentes, des cibles des opérations de renseignement, du nom des espions, des plans d’attaque militaires, et du cryptage ou autres moyens de protéger l’information.
La Presse Canadienne a obtenu des documents indiquant que les responsables tenus au secret sont répartis dans plus d’une vingtaine d’agences et de ministères.
La Gendarmerie royale du Canada, le Service canadien du renseignement de sécurité, le Centre de la sécurité des télécommunications Canada — l’agence d’espionnage électronique du gouvernement — et les Affaires étrangères arrivent bien sûr en tête de liste.
Ces nouvelles données surviennent alors que le débat fait rage à propos de la publication par WikiLeaks de câbles diplomatiques américains confidentiels.
URL de la source : http://www.journalmetro.com/linfo/article/747005--securite-au-pays (...)