Merzak
Nombre de messages : 243 Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Georges Frèche n'avait pas si tort à propos des harkis Jeu 13 Sep - 17:05 | |
| En appel, Georges Frêche, l’ex président PS de la région Languedoc-Roussillon, vient d’être relaxé à propos des poursuites engagées contre lui par la communauté harkie. Rappelons que c’est en février 2006, à Montpellier, que le prévenu avait prononcé des mots considérés comme blessants à l’endroit des harkis, qui venaient d’assister à une manifestation de l’UMP . " Vous êtes allés avec les gaullistes… Ils ont massacré les vôtres en Algérie… Ils les ont égorgés comme des porcs. Vous faites partie de ces harkis qui ont vocation à être cocus jusqu’à la fin des temps… Vous êtes des sous-hommes, vous êtes sans honneur », leur avait-il assené, provoquant par suite l’ire de toute la communauté harkie. Condamné en janvier 2007 à une amende de 15000 €, Frêche a finalement été relaxé, en dépit de l’insistance de l’avocat général à soutenir, lors de l’audience du 21 juin dernier, que « C’est bien une injure raciale que de prononcer le terme de sous-hommes ». Pour ceux qui ne connaissent évidemment pas le passé peu glorieux de ces harkis, auxquels Jacques Chirac, par contre, a reconnu, l’an passé, quelque rôle historique positif dans la défense des intérêts français en Algérie, on peut évidemment laisser accroire que cette engeance se trouvait du bon côté, durant la guerre de libération menée par les Algériens. La réalité, les historiens ne manqueront pas sans doute de la mettre en évidence, est tout autre, hélas ! Plus gravement encore, l’armée française, qui a fait d’eux ses boucliers, ses hommes de mains pour exécuter, contre le peuple algérien, les basses œuvres auxquelles elle s’était livrée, des années durant, restera seule à blâmer. Car, comme disait l’un de mes amis, pied-noir et progressiste, il est encore compréhensible que des analphabètes, se nourrissant de glands et de figues, puissent commettre les pires atrocités dont l’homme est capable, mais que l’armée française, avec ses dizaines de milliers de généraux et d’officiers, issus de Saint-Cyr, de Polytechnique et d’ailleurs, ait cédé si légèrement à la tentation de torturer et d’ôter la vie, sauvagement bien souvent, à des centaines de milliers d’innocents qui réclamaient simplement leur droit à la vie, n’est pas digne de la civilisation française qui se gargarisme de mots, rien que de mots et toujours de mots creux. C’est pourquoi, finalement, Georges Frêche, en ayant tort sur quelques points, a raison de qualifier les harkis de sous-hommes, autrement dit de sauvages, tout simplement. | |
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