Au soir de Noël, mais en réalité depuis quelques jours déjà, l'ensemble de l'Europe et tout particulièrement la Russie souffrent d'un froid intense dû à la chute continuelle d'importantes quantités de neige qui mettent hors d'état de circuler des dizaines de millions d'automobilistes et de transporteurs routiers comme elles fixent au sol quasiment toutes les flottes aériennes.
Les stocks de sel de déneigement commencent même à se raréfier, tant sa consommation s'est multipliée un peu partout en Europe.
Les effets de ces blocages s'expriment sous forme de pertes considérables dans tous les secteurs économiques et l'on craint même des pénuries de carburants qui peuvent avoir un impact direct sur la production de l'énergie électrique et donc sur les moyens de chauffage.
Cependant, si l'Europe en souffre de façon tout exceptionnelle en vivant plutôt au ralenti en cette fin d'année, la Russie, elle, où le froid sévit dans de plus redoutables proportions, est quasiment paralysée.
Aujourd'hui, tout particulièrement, la situation s'y est aggravée. "Cette journée a marqué un record: à 17h00, on comptabilisait plus de 3.000 km de bouchons, comme la distance entre Moscou et Charm el-Cheikh", destination très prisée des touristes russes, a indiqué un spécialiste interrogé par Ria Novosti. "C'est le jour le plus critique pour la capitale en matière de transport depuis le début de l'année", a-t-il ajouté.
Les rues de Moscou restent toujours obstruées par la neige et ce malgré les moyens les plus adaptés mis à la disposition des services municipaux.