Viktor Ivanov, le directeur du service fédéral russe pour le contrôle des stupéfiants (FSKN) a indiqué qu'il se consomme 30 tonnes d'héroïne par an dans son pays, écrit Ria Novosti. Cette quantité représente 20 % de la consommation mondiale, selon la déclaration faite en octobre dernier par le secrétaire du Conseil de sécurité russe Nikolaï Patrouchev.
"L'héroïne est l'un des opiacés les plus dangereux pour la santé". Selon les données fournies par l'Onu, les principaux consommateurs de cette drogue sont l'Europe (environ 25% de l'héroïne mondiale), la Russie (à peu près 20%) et la Chine (10%). L'Afghanistan fournit 90% de l'opium mondial", a indiqué Patrouchev, lors d'une réunion des représentants des Conseils de sécurité de 44 pays.
"La police intercepte près de 10% de la drogue. En 2010, le Service fédéral russe pour le contrôle des stupéfiants a saisi trois tonnes d'héroïne, 30 tonnes environ ont donc été consommées", a ajouté Ivanov.
Ce dernier conclut en précisant que les policiers ont saisi 49 tonnes de stupéfiants. "Il s'agit principalement de marijuana, d'héroïne, de haschisch, de drogues synthétiques et de desomorphine (une drogue fabriquée à la maison à l'aide de produits pharmaceutiques)", écrit encore Ria Novosti.
L'héroïne étant une drogue dure, excessivement chère et d'addiction imparable, une aussi grosse quantité absorbée par les Russes et importée laisse à espérer pour les fabricants et autres trafiquants internationaux un développement considérable de leur chiffre d'affaires et donc de l'argent sale qui viendra s'investir dans les créneaux marginaux habituels des différentes mafias qui pullulent à travers le monde.