L’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif) a annulé, sans donner d'explication, le contrat souscrit par GFAR, un groupement algéro-russe constitué par Infrafer et Russian Railways, pour des travaux ferroviaires d'un milliard de dollars dans la région d'Alger, indique une dépêche TSA.
Le contrat en question a été décroché en 2008, à la suite d'un appel d'offres lancé en 2007, et n'avait pas de concurrent, GFAR ayant été la seule entreprise soumissionnaire.
Il porte sur des aménagements divers au niveau de la banlieue d'Alger : ouverture d'une desserte vers l'aéroport, création d'une ligne Bab-Ezzouar/Zéralda via Birtouta, etc.
C'est le troisième ou quatrième contrat portant sur des travaux ferroviaires qui est ainsi annulé en quelques semaines, bien qu'en toile de fond l'on soupçonne comme cause des histoires de corruption.
L'effet premier demeure incontestablement le retard pris sur la modernisation de la voie ferrée algérienne et par voie de conséquence sur l'ensemble des projets annexes. Il ne faut pas non plus perdre de vue l'impact négatif que ces résiliations ne manqueront pas de produire dans l'esprit des investisseurs potentiels ou simplement des entreprises étrangères désirant activer dans le pays.