Sans donner davantage d'indications, Le Figaro vient d'annoncer, sur une ligne, l'arrestation d'Ali Benhadj, l'ex n° 2 du FIS, de triste mémoire.
Un peu plus explicite, un site franco-algérien avait déjà, lui aussi, publié la nouvelle, dès 21 h, avec le seul rappel d'une précédente arrestation du même personnage, opérée à Tizi Ouzou, il y a quelques semaines, à l'occasion du grand encerclement opéré par l'armée, à Azazga, suite à l'attentat commis contre une caserne de cette ville.
Ce site ajoute que Benhadj, interrogé alors à propos de son fils qu'il serait allé rencontrer dans cette région, n'avait pas tardé à être libéré.
Et comme la rumeur publique place désormais dans son collimateur le fils d'Ali Benhadj, nouvelle recrue des terroristes du maquis de Kabylie, parce qu'il aurait participé au massacre à la bombe piégée de Dellys, il est probable que le père ait été interpellé pour s'expliquer là-dessus, et en même temps pour éclairer les enquêteurs à propos des graves insultes qu'il avait lui-même proférées à l'égard de feu le général Lamari, ancien responsable des services, décédé il y a quelques jours seulement.