Il est connu de notoriété publique que, sous le couvert d'une assistance prétendument humanitaire, les Saoudiens, partout où ils interviennent, commencent par financer non pas la construction d'écoles laïques, d'hôpitaux ou d'industries capables de venir au secours des millions de miséreux particulièrement en Afrique et en Asie, mais plutôt l'édification prioritaire de mosquées. Ils s'empressent ensuite de les doter d'imams capables d'apprendre aux fidèles le culte islamique, strictement calqué sur leur propre rite, puis peu à peu parviennent à prendre le contrôle spirituel des pays ciblés. Ils finissent par y imposer leur vision étriquée de la vie humaine, avec tout l'archaïsme accolé à leurs mœurs bédouines, poussant ainsi leurs ouailles à consacrer leur vie à Dieu qui, en échange, leur promet un paradis éternel dans l'au-delà.
Jusque-là encore, peut-on n'y voir qu'un simple prosélytisme, n'étant en rien différent de celui mené par les religieux du monde chrétien ou juif, étant entendu qu'une lutte sévère est désormais engagée entre les trois religions monothéistes pour le contrôle spirituel de l'humanité. Mais, là où le bât blesse, c'est quand les Saoudiens tentent abusivement de s'approprier l'islam - une religion théoriquement destinée à l'ensemble de l'univers - pour le radicaliser et n'en retenir que ses aspects les plus sombres, les plus incompréhensibles, voire les plus gênants, qui vont jusqu'à glorifier le culte des châtiments corporels, des lapidations et autres manières médiévales de punir à mort un être humain.
Pourtant, dans leur immense hypocrisie, l'ensemble des pays arabes et musulmans qui reçoivent prioritairement plus ou moins ces soi-disant aides saoudiennes s'interdisent d'élever la voix, y compris dans les cas les plus criants, devant de telles manifestations qui discréditent davantage l'islam qu'elles ne le rehaussent. Jamais, aucun de ces pays ne s'est avisé de protester d'une quelconque manière auprès de cette monarchie barbare que des pays les plus puissants du monde courtisent en revanche pour ses pétrodollars, évitant toujours de la pointer du doigt même devant des situations flagrantes. Pour preuve, on avait dénombré plus d'une dizaine de terroristes saoudiens impliqués dans les attentats du 11 septembre mais l'on a préféré s'en prendre à l'Irak et à l'Afghanistan, des pays en rien concernés par la destruction des tours de New York.
Aujourd'hui, l'on doit à un documentaire retentissant de la BBC la mise au jour des débordements entourant l'enseignement coranique dispensé en Angleterre par une institution saoudienne Saudi Students Clubs and Schools in the UK and Ireland. Le journal Le Figaro en a fait une synthèse qui trouve sa place ici.
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Les châtiments de la charia inculqués à des enfants anglais
Par lefigaro.fr - 22/11/2010
Un documentaire de la BBC affirme que certaines écoles coraniques expliquent à leurs élèves les procédures d'amputations sur les voleurs et les méthodes d'exécution concernant les hommes reconnus coupables d'homosexualité.
Comment amputer les mains et les pieds des voleurs, quelle est la meilleure méthode d'exécution pour punir un homme reconnu coupable d'homosexualité… Ces leçons sur la charia sont le programme de près de 5000 jeunes de 6 à 18 ans au Royaume-Uni, révèle un documentaire de la BBC. Cet épisode du magazine d'investigation Panorama, diffusé lundi soir, a découvert que 40 écoles coraniques appartenant au réseau Saudi Students Clubs and Schools in the UK and Ireland, enseignent le strict cursus national saoudien en utilisant des manuels qui versent parfois dans l'antisémitisme ou l'homophobie et qui n'hésitent pas à aborder les aspects les plus durs de la charia.
Les établissements du Saudi Students Clubs and Schools dispensent des cours de religion le soir et le week end. Panorama a découvert qu'un manuel destiné aux écoliers de 6 ans leur explique que ceux qui ne croient pas en l'Islam sont voués au « feu de l'enfer » après la mort. Un autre livre, à l'attention des élèves de 15 ans , détaille les châtiments prévus dans la charia. L'ouvrage stipule que les voleurs ont « leur main tranchée au premier délit et leur pied au second ». Le manuel comporte à côté de ces explications des schémas indiquant à quels endroits du corps les amputations doivent avoir lieu. Une autre section discute des différents moyens d'exécutions prévus pour les homosexuels : lapidation, bûcher, chute du haut d'une falaise. Les manuels qu'a pu consulter la BBC comptent aussi des passages antisémites. L'un demande aux élèves de lister les qualités « répréhensibles des juifs ». Un autre prétend que les juifs ont été maudits par dieu et ressemblent à des singes et à des cochons. Un troisième explique que les sionistes veulent établir la domination du monde par les juifs.
L'ambassade saoudienne dément tout lien
Les enquêteurs de Panorama affirment que Saudi Students Clubs and Schools est lié au gouvernement saoudien. Un des bâtiments abritant un établissement dans l'ouest de Londres appartient, selon la BBC, au gouvernement saoudien. Le directeur du réseau éducatif a expliqué au journaliste que l'association dépendait du bureau culturel saoudien. Des affirmations qui ne sont pas du goût de l'Arabie saoudite. « Toutes les activités d'enseignement qui peuvent avoir lieu au sein de la communauté musulmane britannique ne sont ni affiliées ni soutenues par l'ambassade saoudienne », affirme dans un communiqué la représentation diplomatique. Interrogé par la BBC, l'ambassadeur saoudien a souligné qu'il était trompeur de sortir ces extraits de leçons et des passages du Coran de leur contexte historique, linguistique et culturel.
Face aux questions que soulève son enquête, Panorama a interrogé le ministre britannique de l'Éducation. « Je ne souhaite pas intervenir dans les décisions du gouvernement saoudien qui organise son propre système d'éducation mais je reste persuadé que du matériel pédagogique antisémite, quel qu'il soit, ne peut être utilisé dans les écoles anglaises », a confié Michael Gove. Le ministre a ajouté que l'Ofsted, l'organisme britannique chargé de l'inspection des établissements scolaires, lui adresserait bientôt un rapport sur les moyens possibles pour mieux contrôler les écoles du dimanche et du soir. Jusqu'à présent, l'Ofsted n'est pas habilitée à les inspecter. La question des mécanismes de contrôle est d'autant plus importante que David Cameron veut laisser le droit aux parents d'élèves, à des enseignants ou à des organisations caritatives le droit de gérer des écoles libres.