Selon la LADDH (Ligue algérienne de défense des droits de l'homme), des disparitions et des morts non élucidées de nourrissons venus au monde ou traités à l'hôpital de Djelfa autorisent à suspecter l'existence d'un lien avec le trafic d'organes.
Par un communiqué publié aujourd'hui, la ligue annonce que « Pas moins de 7 bébés parmi les nourrissons assistés au niveau de l’hôpital du chef lieu de wilaya ont été portés disparus dans des conditions confuses, durant les 9 derniers mois », avant d'ajouter, en se référant au service pédiatrique de l'hôpital : « 14 autres nouveaux-nés sont morts dans les mêmes conditions floues ».
S'agissant par ailleurs du service de la morgue : « Le lien étroit et la complicité avec le réseau de trafic d’organe de nourrissons au delà des frontières de la wilaya est nettement établi et avéré », révèle la LADDH, qui indique encore : "Le directeur de la santé de la wilaya et les services de l'action sociale se renvoient la balle dans ces affaires."
Le plus surprenant, peut-on observer, est que la presse n'en a jusqu'ici jamais évoqué le moindre soupçon. Et pourtant il s'agit là d'une grave affaire qui porte gravement atteinte à la crédibilité du service public mais aussi aux rouages de l'État tout entier.