4,17 millions de véhicules circulaient en Algérie en 2009, selon les statistiques publiées aujourd'hui par l'ONS (Office national des statistiques). La progression par rapport à 2008 est de 200 000 véhicules. Plus exactement un peu moins de 186 000 neufs ont été immatriculés l'an dernier.
Dans cet ensemble, 22 % des véhicules datent de moins de cinq ans et 58 % de plus de vingt ans, dont 33 % sont des véhicules particuliers. Par comparaison, dans de nombreux pays d'Europe, la mise à la casse est automatique pour tous les véhicules datant de plus de 10 ans quand ce n'est pas plus de 5 ans.
Au total, c'est donc un parc vieillissant dont l'Algérie dispose, qui exige d'énormes frais d'entretien en pièces de rechange importées en totalité contre paiement en devises sonnantes et trébuchantes.
Dans un pays de 36 millions d'habitants, le rapport est donc d'une voiture pour 9 habitants, contre 1 pour 3 en France et 1 pour 2 aux USA.
Compte tenu, enfin, de l'insuffisance et de la mauvaise qualité des routes du pays, il est d'ores et déjà inconcevable de penser à une multiplication du parc. Par contre, son renouvellement rapide se pose impérativement si l'on désire améliorer la sécurité et donc réduire les pertes humaines considérables qui accompagnent la circulation automobile aujourd'hui en Algérie.