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 Mitterrand n'avait rien d'un saint durant la guerre d'Algérie

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M'hand

M'hand


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Date d'inscription : 10/05/2007

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MessageSujet: Mitterrand n'avait rien d'un saint durant la guerre d'Algérie   Mitterrand n'avait rien d'un saint durant la guerre d'Algérie EmptyVen 15 Oct - 20:06

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C'est ce que révèle un ouvrage co-écrit, sous le titre "François Mitterrand et la guerre d'Algérie", par François Malye, journaliste au magazine Le Point, et Benjamin Stora, historien spécialiste de l'Algérie, consacré au ministre de la Justice et Garde des sceaux, François Mitterrand, entre 1956 et 1957.

Les deux auteurs annoncent qu'ils ont mis au jour des documents inédits qui mettent en lumière la réalité non équivoque des convictions du futur président français à l'égard du conflit algérien. "Nous avons épluché minutieusement de très nombreuses archives, dont quelque 400 pages de comptes rendus des séances du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) de l'époque, celles du ministère de la Justice ou encore de l'Office universitaire de recherches socialistes et découvert des documents inédits", indique notamment Benjamin Stora.

L'acte premier auquel ont abouti leurs recherches est celui d'annoncer que 45 nationalistes algériens condamnés à mort par les tribunaux ont été exécutés et que 80 % des recours en grâce de l'époque avaient été bloqués par le même Mitterrand, statuant en sa qualité de Garde des sceaux et de vice-président du CSM. Le président René Coty calquait toujours sa décision sur l'avis presque toujours défavorable de Mitterrand et gardé secret à tous les coups.

Les auteurs ont aussi relevé un autre reproche à l'endroit de l'ancien ministre socialiste de Guy Mollet, celui : "d'avoir accompagné, sans jamais le transgresser, un mouvement général d'acceptation du système colonial et de ses méthodes répressives", en dépit donc de ses dénégations ou prises de position ultérieures.

Les contacts pris par eux avec ses proches, comme Robert Badinter, Roland Dumas, Michel Rocard et d'autres encore pour évoquer ce sujet permettent aussi de savoir que l'ancien et ambitieux ministre de la Justice n'a reconnu son égarement que beaucoup plus tard : "J'ai commis au moins une faute dans ma vie, celle-là", leur avait-il confié.

En vérité, cette attitude de l'ancien président français ne surprend guère, quand on connaît l'homme et ses reniements, ses accointances avec Bousquet et Vichy, l'isolement dans lequel il se trouvait durant précisément la période succédant à sa sortie du gouvernement de Mollet, surtout ses tendances et penchants de droite qui ont émaillé sa vie tout entière, on imagine sans peine qu'il était capable comme on dit de vendre père et mère pour atteindre le pouvoir. Tout le reste et notamment ce qu'il a écrit à propos de justice, d'égalité et de droits de l'homme n'est que de la poudre aux yeux.

Un chose est enfin sûre : les Algériens ne l'ont jamais aimé, particulièrement comme président de la République, sachant pertinemment qu'il a toujours et à tous points de vue défendu corps et âme des positions toujours fâcheuses à l'égard principalement de leur pays. Cet état de choses il ne pouvait l'ignorer puisque, malgré l'amitié qui le liait à Chadli Bendjedid, il avait toujours décliné l'offre de visiter l'Algérie.

Enfin, dans un court entretien avec Mitterrand sur le sujet, rapporté par Michel Roccard, ancien Premier ministre, lors de l'émission ultérieure du 5 novembre 2010 sur LCP, Roccard s'étonnant que sur les 45 dossiers de demandes de grâce parvenus à l'époque entre les mains de l'ancien ministre de la Justice, aucun d'eux n'avait reçu l'avis favorable de ce dernier, il a alors carrément traité Mitterrand d'assassin. "Vous êtes un véritable assassin d'autant que les condamnés en cause étaient des Français au sens légal du terme et méritaient un meilleur traitement de leur dossier", lui avait-il assené.




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