Occupant déjà une place de second plan dans le dernier quart des pays les plus corrompus de la planète, l'Algérie est acculée au 19è rang en Afrique en matière de gouvernance, selon l'indice Ibrahim publié aujourd'hui.
Elle s'aligne derrière, entre autres, le Botswana (3e), le Cap-Vert (4e), l’Afrique du Sud (5e), le Ghana (7e), la Tunisie (8e), le Lesotho (9e), l’Égypte (10e), le Maroc (14e), la Tanzanie (15e), la Zambie (16e), le Mali (17e) et le Burkina Faso (18e).
Autant dire qu'à l'échelle seulement continentale, Alger est loin de briller par une position d'arrière-plan au point de vue de la gouvernance. L'indice Ibrahim, selon un article publié dans TSA, "évalue la prestation des biens et services publics délivrés aux citoyens par les pouvoirs publics et acteurs non-étatiques. Il utilise plusieurs indicateurs, regroupés sous quatre catégories principales, à savoir Sécurité et Souveraineté, Participation et Droits de l’Homme, Développement économique durable et Développement humain. Il intègre dans ses calculs de nouveaux indicateurs liés notamment à la santé publique, l’eau et l’assainissement. Il se veut ainsi le premier instrument d’évaluation de la gouvernance en Afrique permettant aux citoyens, aux pouvoirs publics et aux différents partenaires du continent d’en évaluer les progrès", précise TSA.
Cet indice mis en place par la Fondation Mo Ibrahim est reconnu, ajoute en substance TSA, par des personnalités de notoriété mondiale qui s'y réfèrent pour mesurer l'avancée ou le recul de la gouvernance en Afrique.