A fin juillet 2010, le montant des réserves algériennes en devises s'élevait à 150 milliards de dollars, soit un accroissement de 1,1 milliard depuis décembre 2009, selon les dires au micro de TSA du directeur général des politiques et des prévisions au ministère des Finances, Abdelmalek Zoubeidi. "La santé financière de l'Algérie est excellente et sa position financière extérieure reste confortable" en raison notamment d'un "bon volume des réserves de changes officielles, estimé à 150 mds de dollars à fin juillet 2010" a-t-il indiqué en substance.
Ce responsable a rassuré, ensuite, à propos de la couverture de l'exercice en cours et de celui de 2011 : "L'année 2010 est sécurisée, 2011 également. L'année passera sans aucun problème. L'Algérie ne devra pas faire face à un manque de liquidités", a-t-il précisé.
Par ailleurs, toujours d'après ce directeur, "la dette extérieure du pays était de l'ordre de 440 millions de dollars à la fin août 2010". L'Algérie avait su profiter en effet, entre 2005 et août 2008, de la flambée des prix du pétrole pour se désengager par anticipation de sa dette extérieure qui était de 15,5 milliards de dollars au début 2006. Cette dette avait même connu un pic de près de 27 milliards de dollars en 1994.
Quant aux recettes extérieures de l'Algérie, qui provenaient à 98 % de la manne pétrolière en 2008, elles se situaient à hauteur de 14 milliards de dollars au premier trimestre 2010, accusant un net rebond de 30 % par rapport à la même période de 2009.