L'Église protestante d'Algérie n'en a pas fini de subir les assauts inconsidérés du pouvoir islamiste algérien qui ne reconnait, en dépit des dispositions constitutionnelles pourtant claires en la matière, que l'islam comme unique religion du pays.
Toute autre religion étant, par voie de conséquence, bannie en Algérie, les autorités restent opposées à toute présence du culte particulièrement chrétien.
C'est du moins ce qu'il faut comprendre à travers les pressions aussi scandaleuses qu'illégales exercées contre l'Église protestante activant principalement en Kabylie, où elle dispose d'une certaine audience. Les autorités locales lui interdisent de poursuivre les travaux engagées autour de son local, pour le mettre à l'abri des manœuvres et autres attaques hostiles à ses activités.
« Nous déplorons cette attitude discriminatoire des autorités locales et ces vexations répétées qui violent les lois de la République et les libertés, notamment la liberté de conscience et de culte pourtant garantie par la Constitution », s'en plaint Mustapha Krim, président de l'E.P.A., qui envisage de recourir au président de la République pour faire cesser semblables violations de la constitution.
Le malheureux feint simplement d'ignorer que ce dernier, islamiste BCBG, est sans doute l'ordonnateur de ces attaques répétée contre son Église.
Il eût été mieux indiqué de faire procéder légalement à la fermeture de quelques dizaines de mosquées en Europe, par exemple, pour contraindre l'Algérie, ainsi que tout autre pays se réclamant du monde islamique, à se plier au principe de réciprocité. Tant que le monde dit chrétien refuse l'affrontement nécessaire et incontournable avec le monde islamique sur cette question de réciprocité, il est évident que de nouvelles oppositions sinon de nouvelles restrictions seront toujours brandies contre la volonté de la chrétienté de s'établir dans un pays comme l'Algérie.