Provocation ou simplement ras-le-bol des méfaits de l'islamisme, un pasteur de Floride persiste dans son intention de réagir en brûlant en public un ou plusieurs exemplaires du Coran, le 11 septembre prochain.
Malgré les nombreux rappels à l'ordre à lui adressés par des représentants du gouvernement américain et des hommes d'Église, Terry Jones a choisi ce procédé pour prévenir contre le danger que lui inspirent l'islam et ses adeptes.
"Le 11 septembre 2010, nous allons brûler des exemplaires du Coran pour alerter le monde. Ce n'est ni un acte d'amour ou de haine. Mais nous voyons l'islam comme un danger", lit-on sur un site du Dove world outreach center, un groupe fondamentaliste de Floride.
Le général Petraeus, chef des troupes coalisées en Afghanistan, a même cru devoir prévenir qu'un tel acte mettrait le feu aux poudres contre ses soldats. Il est vrai que les Afghans, qui considèrent comme un grand sacrilège de porter atteinte aux valeurs de l'islam, ont déjà manifesté leur colère en brûlant publiquement le drapeau américain ainsi qu'un mannequin à l'effigie du pasteur en cause.
Ce dernier reste malgré tout de glace puisqu'il déclare : "Nous réalisons que cet acte pourrait en effet offenser les musulmans. Mais nous estimons que le message que nous essayons de faire passer est bien plus important que le fait que des gens soient offensés. Nous croyons qu'on ne peut pas reculer devant les dangers de l'islam".
Dans la ville de Gainesville, en Floride, où il officie, des contre-manifestations se préparent sous forme d'un défilé dans les rues et d'une grande prière œcuménique. Du reste, le projet du pasteur ne serait soutenu que par une trentaine de personnes, précise un autre pasteur de la localité, Larry Reimer. "Il ne représente pas la chrétienté", ajoute ce dernier.