Sans être une nouveauté, la commercialisation de la viande d'âne à Bordj-bou-Arréridj par des bouchers peu scrupuleux en cette période de jeûne a de quoi surprendre.
Certes, rien sur les étals ne donne la preuve que ces derniers ont abattu des ânes, mais le fait d'avoir trouvé des carcasses fraîches de ces bêtes à proximité du marché prouve encore une fois que certains bouchers sont peu regardants sur les questions d'éthique et de morale.
De façon récurrente, la presse quotidienne nous apporte ce type d'information à travers tout le territoire national. Aussi bien les villes et les villages de l'intérieur que la capitale elle-même ne sont pas à l'abri de ce genre de spéculation.
En tout cas les connaisseurs en matière de viande nous apprennent que celle de l'âne est curieusement blanche et se distingue nettement de celle des autres animaux domestiques comestibles.