Selon le quotidien algérien et arabophone el-Khabar, des tracts auraient circulé dans les mosquées en Algérie selon lesquels des fatwas, signées par des théologiens radicaux saoudiens, rendraient licites les versements de pots-de-vin à des fonctionnaires dans l'exercice de leurs fonctions.
Les forces de police seraient depuis lors à la recherche des auteurs ou de l'organisation qui se cachent derrière ces tracts d'autant plus insolites qu'ils stipuleraient l'interdiction pour un musulman de percevoir des pots-de-vin.
Il est vrai que les mouvements islamistes sont nombreux à gangrener la vie politique et sociale du pays depuis maintenant une bonne vingtaine d'années. A côté du FIS, qui a tenté de s'emparer du pouvoir démocratiquement avec l'intention d'enfermer les Algériens dans le carcan de la charia, il y a toujours la menace du Hamas, d'Ennahda, et d'autres, sans compter les organisations armées regroupées aujourd'hui sous l'étiquette de l'Aqmi qui continuent de perpétrer leurs actes sanglants contre la population.
Enfin, il est désormais prouvé que le Hamas au pouvoir s'est distingué particulièrement ces dernières années par les immenses fortunes que se sont constituées ses dirigeants par la voie de ces dessous-de-table qu'ils ont imposés aux intervenants dans le domaine des marchés publics portant sur la réalisation notamment des autoroutes qu'ils contrôlent. Comme cette engeance compose avec le pouvoir en place, qui se sucre lui aussi à sa manière sur le dos du contribuable, il n'y a naturellement aucune crainte pour tout le monde d'être demain traduits devant les tribunaux.+-