Confié pourtant à Alsthom, une entreprise française performante qui a fait ses preuves en Europe et dans le monde, le tramway d'Alger dont l'achèvement était prévu fin 2009 ne verra pas le jour avant possiblement fin 2012, est-il indiqué dans une dépêche de TSA d'aujourd'hui.
D'après cette dernière, le retard est à porter au débit d'études techniques mal faites et incomplètes, d'obstacles importants non pris en considération dans une agglomération particulièrement grouillante de piétons et de véhicules. Autant de paramètres auxquels s'ajoutent les problèmes d'estimations financières mal appréciées et surtout insuffisantes se combinent pour renvoyer à beaucoup plus tard la réalisation complète des ouvrages projetés.
Cela montre en tout cas le manque de sérieux avec lequel les responsables administratifs et techniques des différents départements concernés appréhendent les questions essentielles des nouvelles infrastructures. Tout indique apparemment qu'ils bâclent leur travail de bout en bout, la meilleure preuve étant qu'aucun projet d'importance majeure qu'ils ont eux-même concocté n'a été mené à son terme dans les délais et les marges de financements prescrits.
Pendant ce temps, les Algérois, suffisamment échaudés par les multiples promesses non tenues - le métro lancé au début des années 1980 est encore loin d'être achevé - s'interrogent s'il ne faut pas encore attendre 2020 voire 2030 pour prendre leur futur tramway.