Bien cocasse est l'information révélée ce matin dans le journal El-Watan. Le fils de Belaïz, ministre de la Justice, est lourdement impliqué dans des affaires de blanchiment d'argent provenant de la drogue.
C'est par ses comptes personnels que transiterait l'argent sale utilisé par suite dans l'achat de biens immobiliers, fonciers et autres. Ses comptes personnels épluchés indiqueraient des mouvements de fonds considérables que lui-même aurait été incapable de justifier, précise l'article du journal.
L'information a, bien sûr, fait l'effet d'une bombe dans l'Oranie, d'où est issue la famille.
L'on se rappelle aussi que Khalifa, le truand élevé au pinacle à l'avènement de Bouteflika, avait cité nommément le père Bélaïz pour des largesses dont il l'avait gratifiées sur le dos naturellement des malheureux clients de sa banque.
Décidément, on aura tout vu en Algérie : détournements sans fin, corruption généralisée, trafics en tous genres et maintenant de la drogue. En fait, il n'y a rien de surprenant si l'on évoque l'affaire Zendjabil qui, il y a deux ou trois ans, avait défrayé la chronique en mettant en cause un ancien wali et un ancien général major, chef de la IIè Région militaire.
Enfin, c'est toujours la foire, en Algérie, dans ce pays de cocagne...