A moins de 20 km de Tizi Ouzou la mairie de Sidi Nâamane a été aujourd'hui, vers 15 heures, le théâtre de violentes manifestations des habitants de la localité.
A l'origine, le non payement d'indemnités de chômage dues aux jeunes sans emploi a vite dégénéré, poussant ces derniers, aidés par d'autres villageois, à tout détruire sur leur passage dans les locaux communaux.
Il semble que les services de police n'ont pas été appelés à la rescousse, puisqu'à 17 heures les casseurs étaient toujours sur les lieux.
Le chômage endémique, qui assaille tout particulièrement la population kabyle avec des taux de plus de 30 %, conjugué avec une insécurité notoire dans toute la région mais aussi avec le mépris affiché par les autorités centrales font aujourd'hui que toute la Kabylie est assise sur une poudrière...