L'Algérie, sollicitée par l'ONU qui financera le projet, compte édifier très prochainement une université internationale de sismologie, destinée à approfondir les recherches sur les tremblements de terre et les tsunamis.
Cette université devra tout particulièrement s'intéresser à la région nord-africaine, reconnue comme étant une zone sismique très souvent soumise à des séismes fortement meurtriers. Le dernier, en 2003, a frappé Boumerdès, une wilaya située à 50 kilomètres seulement de la capitale algérienne, causant la perte de quelques 2300 personnes et blessant 10 000 autres, sans compter les énormes dégâts matériels.
L'université serait jumelée au Centre de recherches internationales en sismologie du Japon, en vue de coordonner les efforts communs de recherche, de prévention et d'éducation des populations face à ce type de catastrophes naturelles devenues courantes.