Devant la foison de papiers "copier/coller" qui se retrouvent fréquemment dans les travaux des étudiants (exposés, thèses, études, etc.) ne se donnant même pas la peine d'indiquer leur source, l'université française vient de réagir en mettant au point un logiciel du nom de compilatio.net qui sera bientôt opérationnel. Les étudiants ne pourront plus ainsi plagier des oeuvres d'auteurs sans qu'ils ne se fassent immédiatement repérer à l'attention de leur université.
Grâce à Internet, il est permis désormais d'accéder à toutes sortes d'informations, y compris les plus pointues dans le domaine scientifique, pour enrichir ses connaissances, faciliter ses recherches, développer un projet. Là est sans doute le côté constructif de la toile qui s'universalise à grande vitesse.
Mais, que l'on se serve des données récoltées sans grand mal sur Internet pour les présenter comme travail personnel devient tout simplement du plagiat qui porte parfois un grand préjudice à son auteur.
Pour ma part, je n'ai pas manqué un jour d'en faire l'observation écrite à un prétendu auteur d'un roman complètement plagié et qui avait sollicité mon aide pour les corrections. Le plagiaire avait certes changé les noms propres et tenté d'adapter les scènes originales à l'environnement qui lui était propre, mais il s'était vite trahi par sa totale incapacité de faire les liaisons nécessaires, d'utiliser les règles élementaires de syntaxe et de grammaire. Mon seul regret est de n'avoir jamais pu accéder à la lecture du roman original que j'avais trouvé bien écrit et narrant des scènes de la vie sociale originales.