La compagnie d'assurances G.A.M., de capitaux américains, vient d'être lourdement sanctionnée pour des transferts illégaux hors d'Algérie.
La Banque d'Algérie lui interdit désormais toute opération avec l'étranger, en attendant les résultats d'un examen du retrait possible de son agrément. Son P.D.G., Sassi Arnaud, a même été suspendu de ses fonctions par une décision du ministère des Finances. Les comptes bancaires de cette compagnie ont fait l'objet aussi d'un blocage.
Dans un sens, la contagion, qui fait tache d'huile en matière de détournements, de transferts illégaux, voire carrément de vols des deniers publics, ne pouvait pas ne pas tenter des sociétés aussi importantes que GAM venues spécialement de l'occident et d'autres horizons à la curée.
D'ailleurs, dans cet ordre d'idée, une société chinoise, suspectée d'être mêlée à des versements de pots-de-vin pour obtenir de gros marchés d'infrastructure, vient elle aussi d'être sanctionnée. Pour la deuxième fois consécutive, un marché de 850 millions de dollars lui a été retiré.
Dans l'Algérie de Bouteflika et du FLN, on ne pouvait bien sûr rien attendre de constructif ni de positif. Et il ne faut pas s'étonner que l'on nous annonce une banqueroute totale à brève échéance.