Malgré l'aide apportée dimanche par l'U.E. à l'un de ses membres, la Grèce, actuellement en grande difficulté financière, les marchés boursiers accusaient dans la journée des soubresauts porteurs de mauvaises nouvelles. Partout, les bourses ont chuté en Europe, et même celle de Wall Street.
Une déclaration de Volcker, conseiller économique d'Obama et ancien président de la Réserve fédérale, semble avoir mis le feu aux poudres. Selon cet expert, l'euro est menacé de "désintégration", faute, selon lui, par les Européens de définir une politique budgétaire commune.
De plus, la presse prête à Zapatero, le chef du gouvernement espagnol, des propos tenus par Sarkozy, selon lesquels celui-ci, soutenu par Rome et Madrid, aurait menacé Merkel du retrait de la France de la monnaie commune si elle persistait à rejeter l'appel au secours d'Athènes. C'est à une réunion de son parti que Zapatero aurait rapporté ces mots à ses camarades, lesquels ont été publiés ensuite par le journal El Pais. Les dénégations de l'entourage tant de Zapatero que de Sarkozy n'ont pas réussi à ramener le calme dans les places financières, au point où la cote de l'euro a dégringolé à 1,24 $ contre 1,30 la veille.