L'Espagne traverse aussi une très mauvaise passe, en ce moment. Durement frappée par la crise, de l'immobilier en particulier (des centaines de milliers de logements construits ne trouvent toujours pas preneurs), elle prévoit un déficit public de 9,5 % du produit intérieur brut, pour l'exercice qui s'achève, et affronte un chômage estimé à 20 %.
Une telle situation a déjà attiré l'attention de l'agence de notation financière Standard and Poor's . Celle-ci a décidé d'abaisser, dès hier, de "stable" à "négative" sa perspective sur la note souveraine du pays, "De notre point de vue, la correction des importants déséquilibres budgétaires et économiques de l'Espagne nécessite des mesures fortes, qui ne se sont pas encore matérialisées", s'explique cette agence.
En fait, deux autres pays, le Portugal et, dans une moindre mesure, la Grande Bretagne sont en butte eux aussi à des problèmes financiers, qui expliquent par ailleurs la chute relative de l'euro ne valant plus désormais que 1,47 dollar.