Comme chaque année, le classement dit de Shangai évalue la qualité et le mérite des principales universités mondiales. Dans un ordre décroissant, il énumère les cent premières, selon un canevas très représentatif qu'il s'est lui-même fixé. Ainsi, selon le journal La Tribune qui reprend le classement de 2009, il apparaît nettement que les Américains détiennent l'hégémonie, au point d'ailleurs de décrocher la palme pour 17 de leurs universités sur les vingt premières. Et les Français sont loin d'être bien lotis dans ledit classement. Voici ce qu'en écrit La Tribune :
"Seulement trois universités françaises dans les 100 premiers mondiaux dans le palmarès mondial des établissements d'enseignement, réalisé par l'université de Shanghai. Mais elles améliorent leur positions.
L'université Pierre-et-Marie-Curie (Paris VI) passe de la 42eme en 2008 à la 40eme place en 2009. L'université Paris-Sud-Orsay (Paris XI) progresse de la 49eme place à la 43eme. L'Ecole normale supérieure de Paris passe de la 73eme à la 70eme place. Le classement de Shanghai, qui fait référence, devait être dévoilé le 4 novembre. Il est révélé cevendredi 30 octobre, par la lettre professionnelle Educpros.fr.
Au total, avec 23 établissements d'enseignements supérieurs, la France maintient sa position dans le top 500, et arrive à la cinquième place des pays, note la lettre. Mais quoiqu'il en soit, le classement est largement dominé par les universités américaines. Elles occupent 17 des vingt premières places du classement.
Seules deux universités britanniques, Cambridge et Oxford, et une japonaise (Tokyo), parviennent à se glisser dans ce top 20 de l'économie de la connaissance.
Nouveauté de cette année, le classement réalisé par l'université de Shanghai établit des palmarès par disciplines. La France brille dans le classement en maths, avec l'université Paris-Sud-Orsay au sixième et l'université Pierre-et-Marie-Curie au septième rang. Dans le classement en physique , ne figurent que deux représentants hexagonaux dans les cent premiers. Dans le classement de la chimie, il n'y en a qu'un seul.
En économie et business, les concepteurs du classement sont sympas avec la France, ils placent l'Insead au quarantième rang et lui attribuent un drapeau tricolore. Or l'Insead n'a de français que sa localisation à Fontainebleau. Elle est plutôt une école internationale. Aussi, le seul français est l'université de Toulouse 1. Nos supposées grandes écoles sont totalement absentes des 100 premiers. En informatique, science d'avenir s'il en est, c'est le zéro pointé. Et c'est grave.
Méthodologie du classement
Le classement repose sur six critères mesurant l'activité de recherche de l'établissement, tels que le nombre de prix Nobel et médailles Fields parmi les anciens et les professeurs, le nombre d'articles publiés dans Science et Nature ou encore le nombre de citations de chercheurs."
Dans toute cette énumération, il n'y a, bien sûr, pas l'ombre d'une seule université africaine et moins encore algérienne. C'est tout dire de la piètre qualité des enseignements qui y sont diffusés.