Le procès de C. Reiss révèle la mainmise étrangère dans les émeutes d'Iran

L'étudiante française Clotilde Reiss, arrêtée le 1er juillet dernier tandis qu'elle tentait de quitter l'Iran et dont le procès a été ouvert hier à Téhéran, a reconnu publiquement le rôle qui lui est imputé dans les précédentes manifestations dites de l'opposition qui ont marqué dans le sang les dernières élections présidentielles iraniennes.

Elle a déclaré à ses juges que sa participation aux manifestations était une erreur, et demandé pardon au tribunal, sur le conseil de son avocat. Elle risque 5 ans de prison, sinon davantage, d'autant qu'elle a également admis qu'elle était en cheville avec l'ambassade de France à Téhéran à qui elle a remis déjà différents rapports ayant trait à la sécurité intérieure de l'Iran et à ses travaux dans le domaine nucléaire.

Cela a, bien sûr, l'air d'une activité d'espionnage dont elle devra nécessairement payer les conséquences.

Nazak Afshar, une employée de la même ambassade arrêtée et jugée pour des raisons comparables, a avoué, elle, le rôle, qui lui avait été assigné par ses employeurs, de prêter aide et assistance aux manifestants poursuivis par la police. Un autre employé iranien de l'ambassade britannique a aussi admis que cette dernière avait donné pour consigne à ses employés autochtones de participer aux manifestations.

En dépit des dénégations de l'U.E., qui tente de masquer sa part de responsabilité dans les manifestations organisées à Téhéran pour déstabiliser Ahmadinedjad, il est clair que les aveux des justiciables, actuellement jugés, sont révélateurs de l'immixtion inacceptable de ses fonctionnaires dans les affaires intérieures de l'Iran.

Il faut même souhaiter que les conclusions de ces procès soient les plus dures pour donner à réfléchir désormais aux agitateurs extérieurs de tous bords qui s'activent à semer le désordre dans le pays des mollahs.

Une espèce de lever de bouclier s'est opérée à la suite du procès engagé contre la Française, Clotilde Reiss, sa collègue d'origine iranienne mais de nationalité française, et l'autre employé iranien de l'ambassade britannique.

Au lieu de faire leur mea culpa, comme les y ont invitées les deux Françaises, passées aux aveux publiquement au tribunal, les autorités françaises, en particulier, s'indignent à propos de preuves soi-disant préfabriquées présentées par le ministère public.

Un employé de bas étage, illettré ou incapable de ne rien comprendre à la chose politique, eût peut-être bénéficié de circonstances atténuantes en s'immisçant maladroitement dans une manifestation publique se déroulant en pays étranger. Mais, une universitaire, qui plus est, diplômée de sciences politiques, se faisant pincer en flagrant délit, avouant ensuite son acte et avoir même rédigé des rapports portant atteinte à l'Iran qu'elle a transmis aux plus hautes autorités consulaires françaises, ne mérite aucune clémence, aucune mansuétude. Elle a agi en connaissance de cause, et en tant qu'espionne consciente des conséquences inévitables.

Quant à la vedette Kouchner, qui croît qu'en gueulant plus fort l'innocence de sa compatriote les autorités iraniennes vont se ramollir, il se trompe lourdement tout simplement, lui comme les autres officiels occidentaux déclarant leur soutien à Reiss, fût-il du bout des lèvres.

Le Quai d'Orsay s'agite pour faire libérer Clotilde Reiss, dont le procès, déjà terminé, est dans l'attente du verdict à Téhéran.

Des démarches sont actuellement faites par l'ambassade française auprès de la justice iranienne, pour faire lever lever les charges pesant sur l'inculpée, quitte à payer une caution.

Quant à la seconde inculpée, la franco-iranienne Nazak Afshar, elle a été libérée, sans doute après des tractations en coulisse entre Paris et Téhéran. Cette employée est actuellement dans son foyer, auprès de ses enfants.

Il reste à connaître le sort de l'employé iranien de l'ambassade du Royaume Uni, pour qui rien ne semble avoir été entrepris jusqu'ici, dans le sens de son élargissement.

L'ambassadeur iranien à Paris a exhibé un certain nombre de vérités, à propos de Clotilde Reiss, qui se trouve à présent sous la protection de l'ambassade de France à Téhéran et en attente du verdict qui la concerne.

Devant les journalistes du Parisien, le diplomate a, entre autres, demandé pourquoi l'accusée se trouvait-elle à Ispahan, une cité proche des sites nucléaires ? pourquoi n'avait-elle pas de visa valide ? que faisait-elle à Ispahan, comme enseignant de français dans un institut qui n'en réclame pas ? qu'allait-elle faire à Téhéran, au moment des manifestations ourdies contre Ahmadinedjad, sauf à photographier les scènes de violences ?

L'on sait aussi à présent que le père de la jeune espionne exerce comme ingénieur dans un centre de recherches nucléaires en France. Cela explique grandement l'intérêt de la fille à l'élaboration du fameux rapport concernant les activités nucléaires iraniennes qui lui a été d'ailleurs reproché.

Mais les Français, gouvernement et peuple, continuent de clamer l'innocence de leur concitoyenne, en feignant d'oublier que transgresser les règles internationales conduit tout naturellement derrière les barreaux.

A ce titre, j'ai jugé bon d'insérer le commentaire suivant dans le journal Le Figaro, qui me vaut déjà un premier commentaire bien amphigourique.

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Des veaux, toujours des veaux
par Cara12

Maupassant, dans la Horla, page 38, a écrit : « Le peuple est un troupeau imbécile, tantôt stupidement patient et tantôt férocement révolté. On lui dit : « amuse-toi » il s’amuse. On lui dit : « vote pour l’Empereur » il vote pour l’Empereur. Puis, on lui dit : « vote pour la République » et il vote pour la République.

Ce mot s’applique parfaitement, en la circonstance, à la campagne haineuse qui a été entreprise contre l’Iran, par le canal des médias, juste au lendemain des dernières élections présidentielles. On a voulu se servir d’un soi-disant trafic (que, par ailleurs, l’on a pris soin de ne jamais dénoncer à l’endroit d’autres pays, comme le Cameroun, l’Algérie, la Mauritanie, la Tunisie, etc.), pour tenter de semer la révolution à Téhéran et chasser l’ennemi public, Ahmadinedjad. Tête baissée, les journaux, les télés, les radios ont alors rivalisé de sujets de désinformation. N’étant pas parvenus alors au bout de leur objectif, ils se laissent aujourd’hui encore prendre au piège d’une petite Mata Hari, que tout confond désormais, en dépit des maladroites dénégations ou protestations indignées du gouvernement français.

Comment peut-on, un instant, présumer de l’incapacité des services iraniens de déjouer toutes les tentatives, fort nombreuses d’ailleurs, qu’exercent les services adverses de l’Occident en vue de se faire l’économie d’une agression militaire contre ce pays, que d’aucuns préparent de longue date déjà avec grande fébrilité ? Est-il besoin de rappeler qu’il ne se passe pas de semaine où des espions principalement américains ou israéliens sont pris la main dans le sac, là-bas en Iran ?

Les Français doivent cesser d’être les « veaux », comme l’a déploré de Gaulle, pour ne pas prendre automatiquement partie à la défense d’intérêts sinon inavouables du moins recherchés par des trublions qui n’ont d’autre objectif que de semer la haine pour assouvir leurs propres convoitises.

Commentaires :
Sublime
Nous sommes des veaux, heureusement qu'il y a quelques personne au monde comme Ahmadinedjad et Cara001 pour vous faire entrevoir la vérité que, pauvres larves, nous ne pouvons pas vraiment comprendre. Dommage que nous n'ayez pas compris que le site du Figaro est allergique au traitement de texte et met des ? partout. Les grandes intelligencet ont des petite faiblesses.

Malbrunot, le journaliste qui avait été détenu par le Hezbollah au Liban, s'est fendu d'un article assez lumineux sur son blog. Il met particulièrement en évidence, à travers une mise en garde lancée par les services de la DGSE, les manigances privées de soi-disant chercheurs français dans les affaires intérieures de l'Iran.

Voici son papier qui a été aussi commenté par les lecteurs. L'un d'eux, en particulier, signé Burdan, revient avec grand intérêt sur la pénétration du sionisme dans le gouvernement français. Il est joint également en annexe.
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Chercheurs français en Iran: la DGSE avait prévenu l'ambassade
Par Georges Malbrunot le 4 septembre 2009

Bien avant l’arrestation de Clotilde Reiss le 1er juillet à Téhéran, les services spécialisés du ministère de la Défense avaient averti Bernard Poletti, l’ambassadeur de France en Iran, contre les risques d’envoyer de jeunes chercheurs enquêter sur des sujets sensibles, alors que les relations entre Paris et Téhéran étaient exécrables depuis longtemps.

La mise en garde conjointe de la DGSE et de la Direction des renseignements militaires avait été lancée l’an dernier après qu’un étudiant, lié à un centre de recherches parisien, eut passé plusieurs semaines à travailler sur l’influence croissante des Gardiens de la révolution dans l’économie iranienne. Ce sont eux qui, sous l’autorité du guide suprême et du Conseil national de sécurité, ont la haute main sur le programme nucléaire. « L’Iran est un pays où il faut faire très attention à ne pas trop s’exposer », affirme un spécialiste qui a longtemps vécu en République islamique.

La DGSE est réputée avoir une connaissance fine de l’Iran, loin des a priori idéologiques ou des idées reçues, qui ont cours aujourd’hui dans certains cercles dirigeants français. Cette expertise remonte au début des années 2000, lorsque l’ambassadeur Jean-Claude Cousseran dirigeait la « Piscine ». Il avait commencé sa carrière à Téhéran au moment de la Révolution islamique en 1979, avant de jouer un rôle dans les négociations entre Paris et Téhéran pour la libération des otages français au Liban au milieu des années 80. Depuis, il a su garder l’oreille de certains hauts responsables iraniens.

La chercheuse Clotilde Reiss a été libérée sous caution de la prison d’Evine à Téhéran le 16 aout dernier. Sous contrôle judiciaire, elle est actuellement « hébergée » à l’ambassade de France dans l’attente de son procès. Mais les dernières déclarations de Nicolas Sarkozy – « les Iraniens méritent mieux que leurs dirigeants actuels » - risquent encore d’alourdir le contentieux entre Paris et Téhéran. Et Melle Reiss pourrait en faire les frais. D’autant que les Iraniens n’ont pas apprécié certains épisodes, qui ont marqué sa sortie d’Evine, en particulier la photo la montrant un verre de champagne à la main entrain de célébrer sa liberté quasi retrouvée à l’ambassade de France. « Un choix malheureux », lâche un homme d’affaires bon connaisseur des mœurs iraniennes.
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Commentaire de Burdan :

Il ne faut pas s'étonner du comportement des iraniens. Sarkozy n'en rate pas une pour montrer de quel côté il est au Moyen Orient.

Les sionistes s'emparent d'un nouveau poste sous tutelle du Quai d'Orsay avec la nomination de Valerie Hoffenberg, la présidente du bureau français de l'Américan Jewish Committee - AJC -, un puissant Lobby communautariste sioniste américain, qui a 6 bureaux en Europe, dont un en France - au poste de représentante spéciale de la France pour la dimension économique, culturelle, commerciale, éducative et environnementale du processus de paix au Proche-Orient.

L'élection de Sarkozy en 2007 a été une victoire sioniste et une main mise sur l'Elysée. Immédiatement après, les sionistes se sont emparés du poste clé de ministre des Affaires étrangères avec la nomination de Bernard Kouchner, sur "conseil" de l'officine sioniste en France, le CRIF.

Puis, c'est au tour du poste de secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes d'être tombé sous la coupe des sionistes avec la nomination récente de Pierre Lellouch, député UMP et conseiller de Paris, qui avait déjà rempli la fonction de conseiller diplomatique de Jacques Chirac, alors maire de Paris et président du RPR. Il a également occupé le poste de représentant spécial de la France pour l’Afghanistan et le Pakistan, à partir de Mars 2009. En tant que parlementaire il s'était notamment fait remarquer comme auteur de la Loi dite "Loi Lellouch", promulguée le 3 Fevrier 2003, aggravant les peines punissant les infractions à caractère raciste ou antisémite. Comme chacun le sait, l'accusation d'antisémitisme est "l'arme fatale" des sionistes contre quiconque ose critiquer publiquement Israël, son colonialisme et ses crimes de guerre.

Que fait le ministre de la multi-éthnicite pour mettre fin à ce rassemblement peu représentatif de l'ensemble des Francais ?

A l'annonce de la nomination de Valerie Hoffenberg, le directeur exécutif de l'AJC aux USA, David Harris, a déclaré "ces 5 dernières années, Valérie a été une voix dynamique et influente pour Israël et le peuple juif en France", faisant ainsi passer les intérêts sionistes en premier, révélant ainsi l'objectif principal de l'AJC France, celle d' une officine sioniste travaillant pour le compte d'un gouvernement étranger.

Burdan | 4 septembre 2009

Clotilde Reiss a enfin quitté Téhéran. Elle est même rentrée ce matin à Paris, après une escale à Dubaï, d'où un avion officiel français l'a chargée.

Reçue cet après-midi à l'Elysée, elle s'est même fendue d'une déclaration où elle a remercié tous ceux, à commencer par Sarkozy, qui ont tout entrepris pour la faire libérer, ainsi que tous ceux qui l'ont soutenue durant son épreuve difficile.

En dépit des dénégations de Bernard Kouchner, qui prétend qu'aucune contrepartie n'a été offerte à l'Iran pour la libération de Reiss, il semble, bien au contraire, que le gouvernement français a consenti en retour :

* l'élargissement très prochain de l'assassin de Chapour Bakhtiar, Ali Vakili Rad, condamné en 1994, qui a déjà purgé sa peine ;

* le renvoi depuis une semaine vers son pays, l'Iran, de Majid Kakavand, un homme d'affaires recherché par les Américains à propos de ventes de matériel militaire sensible aux Iraniens ;

* la confirmation du versement de l'amende de 245 000 € exigée l'an passé déjà avant le transfert de l'inculpée entre les mains de l'ambassade de France à Téhéran.

Enfin, diverses sources confirment que le président sénégalais Wade s'est chargé personnellement, comme médiateur, des négociations de cette libération auprès des autorités iraniennes.

Sur la chaîne LCI, Pierre Siramy, ancien sous-directeur à la DGSE (services français d'espionnage), a confirmé ce qu'il avait déjà écrit dans son ouvrage "25 ans dans les services secrets", publié chez Flammarion en mars dernier. Pour lui, il ne fait aucun doute que Reiss était une espionne au service de la DGSE. "Elle a travaillé au profit de la France pour collecter des informations qui étaient de nature de politique intérieure et d'autres qui étaient sur la prolifération nucléaire. Elle est immatriculée à la DGSE", a-t-il précisé.

Elle exerçait sous la couverture de lectrice et "c'est par patriotisme que Clotilde Reiss se serait d'elle-même présentée à l'ambassade dès son arrivée en Iran. Un engagement que les autorités locales auraient découvert, en scrutant sa correspondance par internet avant de l'arrêter le 1er juillet 2009", a ajouté l'ancien fonctionnaire des services.

Les dénégations de Sarkozy et de Kouchner, sur ce sujet, maintes fois entonnées, valent donc du pipi de chat, d'autant que c'est par avion militaire spécial que l'ancienne prisonnière des Iraniens a été rapatriée hier de Dubaï.

Enfin, les propos on ne peut plus clairs tenus sur Europe 1 par Bernard Valero, porte-parole du ministère des A.E., confirment à eux seuls le bien fondé des poursuites exercées contre elle par les autorités iraniennes : "C'est [Reiss] un contact de notre représentant à Téhéran. Elle faisait des rapports sur des éléments d'ambiance et dans le domaine de la prolifération. Elle l'a fait volontairement".

Cette affaire a le mérite au moins de mettre en lumière l'implication évidente de l'Occident et de la France en particulier dans le processus de noyautage, de désinformation et de déstabilisation entrepris à grande échelle en Iran depuis tout particulièrement le commencement des activités nucléaires qui lui sont imputées.

L'ex sous-directeur, Maurice Dufresse, alias Pierre Siramy, a été placé en garde en vue dans les locaux même de son ancien organisme employeur, la DGSE. Il avait osé défier ce dernier en divulguant, dans son livre "25 ans dans les services secrets" certains secrets, et surtout en désignant Clotilde Reiss sous la casquette d'une véritable espionne opérant en Iran pour le compte des services. Son appartement a même été perquisitionné, indique une dépêche publiée par le journal Le Point.

En s'affranchissant aussi délibérément des règles du secret qu'il s'était engagé à respecter, Siramy se trouve donc en infraction avec la loi. Et, dans son cas, c'est le ministre lui-même, Hervé Morin, qui a déposé plainte contre lui, pour violation du secret de la défense nationale.

Il devra donc être jugé et sans doute condamné.