C'est aujourd'hui même que Sarkozy est attendu dans cet émirat arabe pour y inaugurer la première base militaire de son pays installée ailleurs qu'en Afrique subsaharienne.
Essentiellement maritime et aérienne, cette base qu'occuperont cinq cents bidasses est destinée à contrôler la circulation maritime dans le détroit d'Ormuz au cas où l'Iran viendrait à le bloquer.
Elle servira aussi de tête de pont pour les troupes françaises, en cas d'intervention dans la région. On attend aussi de cette vitrine qu'elle puisse faire vendre davantage de matériels militaires comme les avions Rafale de Dassault qui ne trouvent pas preneurs jusqu'ici.
C'est une manière enfin indirecte de provoquer l'Iran que tenterait une aventure quelconque dans la région.
Voilà où en sont les Arabes, aujourd'hui. Ils ont chassé hier les Ottomans pour leur substituer tour à tour Anglais, Américains et Français. Ils ont peur, disent-ils, de l'hégémonie iranienne qui menace leur devenir, préférant, eux, investir leurs pétrodollars dans les casinos et autres immeubles de rapport, en acceptant la protection de leurs soi-disant alliés, les Américains et autres Occidentaux qui n'ont toujours cherché qu'à les dépouiller en réalité.
Dans un sens, c'est bien fait pour les "trente-trois tours" qui n'ont rien dans la tête et tout dans le ventre et le bas-ventre.