Le groupe américain
General Growth Properties, spécialisé dans l'immobilier, a mis la clef sous le paillasson. 158 de ses 200 centres commerciaux ont demandé à être placés sous la protection de la loi sur les faillites.
Le groupe est incapable de faire face à ses dettes estimées à 27 milliards de dollars, alors qu'il ne dispose, selon ses propres déclarations, que de 24 milliards d'actifs.
En profitant de ladite loi, le groupe pourra ainsi s'accorder une espèce de moratoire pour la liquidation de ses dettes. Il se donnera ainsi une marge de temps pour rechercher et trouver des capitaux frais pour se refinancer.
Le titre de
General Growth a chuté de 97 % depuis un an, et son cours est tombé à 24 cents. Mercredi, le groupe ne valait à la Bourse que 329 millions de dollars.
Dans l'immédiat, indique le journal
Tribune qui donne l'information, seul "
Le fonds d'investissement Pershing Square Capital, un de ses actionnaires, s'est déjà engagé à lui octroyer une ligne de crédit d'environ 375 millions de dollars."