Plus d'un millier d'Argentins renoncent officiellement à leur foi chrétienne

En Argentine, où la séparation de l'Eglise et de l'Etat n'est pas nette, le poids de la religion y pèse à peu près dans les mêmes formes que l'Islam dans les pays arabes. Ses traces se retrouvent à l'école, dans les hôpitaux et les administrations publiques. A l'inverse, toutefois, du monde arabe où le contribuable prend en charge la gestion des biens religieux ainsi que la rémunération des imams et autres muphtis, l'Eglise catholique est subventionnée en Argentine à raison seulement du nombre des personnes baptisées.

Parmi cette vaste communauté de baptisés, il s'est trouvé cependant 1100 personnes qui ont déclaré tout récemment renoncer à leur foi. Des associations les ont prises en charge pour les aider à introduire des démarches collectives auprès des différents diocèses en vue de les débaptiser. Ainsi, elles pourront être rayées des registres de l'Eglise et des registres de baptême.

Dans le lot, figurent à la fois de nombreux athées et des fidèles qui ne se reconnaissent plus dans l'Eglise chrétienne après les dernières déclarations tapageuses du pape à propos de l'avortement de la fillette violée et engrossée par son beau-père. L'on sait, en effet, que les propos de Sa Sainteté ont été mal reçus à travers toute la planète et qu'ils ont été déplorés même par de hauts dignitaires du clergé.

A l'inverse, on assiste à un renouveau assez frappant dans l'Eglise orthodoxe. Les Russes, que 70 ans de communisme ont frustrés, redécouvrent avec une espèce d'engouement très marqué leur spiritualité. Pour preuve, cette vidéo assez édifiante :