Les preuves s'accumulent contre Israël sans l'inquiéter

Il y a quelques jours des accusations graves étaient portées publiquement contre leur Etat par des officiers et des soldats israéliens du contingent engagés dans l'agression de Ghaza, en janvier dernier. Ces bidasses estimaient qu'on leur avait fait commettre des violations et des atteintes inadmissibles, en droit international, dans ce territoire palestinien. Aujourd'hui, c'est au tour du journal anglais Le Guardian de publier les résultats, allant dans le même sens, d'une enquête que ses deux reporters ont menée pendant un mois sur le terrain.

Comme nombre d'autres médias l'avaient auparavant relevé, le quotidien londonien confirme de son côté que de graves violations des Conventions de Genève sur la guerre auraient été commises par Israël à Ghaza, en janvier dernier. Il appuie ses propos par des photos vidéos, insérées sur son site Internet, qui montrent des Palestiniens relatant leur utilisation par les Israéliens comme boucliers humains pour se protéger des tirs des militants du Hamas. L'une des vidéos filme, par ailleurs, le tir volontaire des Israéliens sur une ambulance transportant un blessé dans un brancard. Il ajoute que 16 ambulanciers auraient ainsi été tués à bord de leur véhicule sur le chemin de l'hôpital. Des drones auraient aussi été lancés "pour détruire des maisons de civils pourtant clairement identifiables, comme une famille buvant le thé dans sa cour ou des femmes marchant dans la rue".

D'un autre côté, enfin, "des enquêteurs de l'ONU accusent l'Etat d'Israël d'atteintes aux droits de l'homme et réclament une enquête internationale en bonne et due forme et la levée immédiate des restrictions à la circulation de l'aide humanitaire en faveur de la population de Ghaza", selon le journal Le Monde. Malheureusement, les Etats-Unis ont donné quasiment une fin de non-recevoir à cette demande, accusant même Richard Falk, expert de l'organisation, d'être "partial". Autrement dit, le lobby juif veille toujours ; ce qui fait sans doute d'Obama une espèce de potiche mise à son service.