Moussa
Nombre de messages : 165 Date d'inscription : 13/03/2009
| Sujet: Les prédateurs toujours aux aguets en Algérie Mar 17 Mar - 20:27 | |
| En Algérie, dans ce pays de cocagne où le candidat Bouteflika, chef de l’Etat, considère, lui-même, les finances publiques comme un bien en déshérence dont il peut disposer à sa guise, au point de s’engager sur une foultitude de promesses aussi creuses qu’insensées, d’autres prédateurs s’annoncent au grand jour. C’est ainsi qu’un certain Boulenouar, se disant chargé de la Communication auprès d’une fantomatique organisation des commerçants algériens (UGCAA), s’est permis d’offrir tout de go 1 250 000 voix d’adhérents à Bouteflika pour sa réélection, en laissant à peine sous-entendre deux seules réserves, pleines de sens, bien sûr. Sans craindre le ridicule, ce soi-disant responsable, aussi peu représentatif de la corporation qu’il reste un vulgaire inconnu sur la scène politico-médiatique, n’attend, en effet, rien moins en retour qu’un effacement des dettes fiscales des commerçants et un allègement de « la fiscalité et des contraintes » pesant sur ces derniers. Autant le candidat-président reste-t-il un parfait ignare des questions économiques, sauf de connaître ses intérêts personnels en se servant , comme à son habitude, sans retenue sur les fonds publics, autant ce triste Boulenouar considère-t-il sans doute avec mépris les contribuables qui s’acquittent de leurs impôts au prix souvent de grands sacrifices. Comment sinon interpréter cette disposition fâcheuse de Bouteflika à effacer 41 milliards de dinars de créances détenues sur les agriculteurs, les faux agriculteurs en réalité ? A moins de préciser que ces derniers appartiennent quasiment tous à la nomenklatura qui s’est découvert à un moment ou un autre des capacités illusoires de travailler la terre, il est évident que les vrais agriculteurs sont loin de profiter des effets de semblable mesure inique. De même, si des gens comme Boulenouar cultivaient un minimum de respect pour les commerçants honnêtes et scrupuleux de leurs devoirs, comment peuvent-ils tenir un discours contraire, se situant à l’opposé des attentes de la société et de la morale élémentaire ? Et d'ailleurs, s'il existe une réelle revendication à exprimer en faveur d'opérateurs méritants, n 'est-ce pas la cause des investisseurs floués dans le prolongement des dernières dévaluations successives du dinar qu'il aurait fallu soulever en priorité et avec raison ? Non ! en vérité, cette espèce de vautours n’a d’autre ambition que celle de détruire ce qui reste encore de vie dans ce pays, pour satisfaire ses instincts égoïstes et foncièrement antinationaux. | |
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