La petite Sahar d’Annaba a finalement succombé à ses blessures, rapporte avec tristesse la presse de ce matin.
La suppliciée n’était encore qu’une petite enfant de 9 ans seulement, un âge déjà trop marqué de souffrances, dans un foyer marginal, où la mère, célibataire, vit, de plus, en concubinage avec son nouvel ami. Et quel ami ? Un horrible pédophile par qui tout le malheur est arrivé. Car, tout indique qu’il est à l’origine des sévices que la mère à fait subir à l'enfant.
En la surprenant dans les bras de son amant, la mère criminelle, au lieu de s’en prendre à celui-ci, s’était retournée contre sa fille, dans un élan de furie ou de simple jalousie, pour lui assener la correction fatale. Et Sahar n’avait pas reçu que des claques seulement, puisqu'elle présentait, semble-t-il, des lésions graves et même des fractures, lors de son admission à l’hôpital, où l'on n'a pas pu, du reste, la sauver.
N’ayant jamais croisé personne sur son chemin pour la tirer du calvaire, qui était malheureusement le sien, bien avant le jour fatidique, la défunte devait traverser sans nul doute des souffrances physiques et morales à imputer, aujourd’hui, à la seule société qui est la nôtre. Car, rien n’avait été fait pour la soustraire à l’autorité d’une mère débauchée et violente, et moins encore aux tentacules d’un perverti qui avait longtemps abusé d’elle. Et la responsabilité particulière de cet énergumène, en présence duquel les violences de la mère ont été apparemment exercées, reste trop accablante pour ne pas l’entraîner, lui aussi, sous le chef d’inculpation de complicité de meurtre, sinon de non assistance à personne en danger, en sus naturellement des infractions de pédophilie, de détournement de mineur, etc., pouvant être retenues contre lui.
Aujourd’hui que le mal est fait, les propres enseignants de la défunte, comme ses voisins, et même sa grand'mère doivent avoir bien des remords de conscience. Eux, qu'aucun geste d’humanité n’avait inspirés pour se porter au secours de la petite martyre, ne pourront jamais plus voir leur image dans une glace sans se rappeler l’énormité de leur faute.