L'OMC revient à la charge, à propos des griefs retenus contre l'Algérie, préalablement à l'examen de sa demande d'admission.
Cette organisation exige, d'un côté, la libre importation par les Algériens des véhicules usagés. De l'autre, elle insiste en vue d'obtenir le relèvement des tarifs de gaz domestique, de sorte qu'ils atteignent le niveau appliqué en Europe.
Contre ces deux exigences, le ministre du Commerce, Djaaboub, a rétorqué une nouvelle fois qu'il n'est pas question pour l'Algérie d'importer des véhicules d'occasion. "Ces derniers constituent une menace pour la sécurité des consommateurs algériens", a-t-il dit en substance.
En vérité, dans un moment particulièrement difficile où le marasme économique frappe le secteur de l'automobile, il eût été naturellement souhaitable pour les pays producteurs de fourguer les vieux tacots retirés le plus souvent du marché à des pays de surcroît pétroliers. Ces derniers sont non seulement capables d'absorber des quantités importantes de ces véhicules d'occasion mais en plus ils peuvent les payer rubis sur l'ongle. En même temps, la fourniture de ces véhicules usagés générerait un trafic substantiel de pièces de rechange pouvant apporter un appoint considérable aux constructeurs.
Quant à l'alignement du gaz, le commentaire précédent en dit suffisamment long pour ne pas le répéter ici, d'autant qu'il reprend in extenso la position du ministère algérien du Commerce.